Synthèse de "Autoritarisme et contestations en Belgique" de Sarah Timperman

Mbalu Tarawallie

6G

Histoire Synthèse

Dans le cadre du cours d’histoire, je vais faire une synthèse du texte « Autoritarisme et contestations en Belgique » publié dans L’entre-deux guerres. Ce texte est écrit par Sarah Timperman qui est licenciée dans l’histoire contemporaine. Je vais aborder le développement de l’autoritarisme en Belgique et ses conséquences.

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, des mouvements antidémocratiques d’extrême droite font leur apparition en Europe. En Belgique, de nombreuses personnes sont influencées par les idées autoritaires et est contraire le suffrage universel. Cette influence provenant de l’Italie et la France est présente dans les milieux intellectuels catholiques francophones. Ces derniers rejettent l’individualisme et l’égalitarisme au nom de la religion.

Le premier mouvement créé est la légion nationale belge en 1922 à Liège. Adhéré par d’anciens soldats de la Première Guerre, elle trouve son inspiration dans le fascisme italien. Ainsi on retrouve des points communs entre la Légion nationale et le fascisme italien : l’uniforme, anticommuniste, antisémite et patriotique. Le principal mouvement d’extrême droite en Belgique est le rexisme représenté par Léon Degrelle. Celui-ci mobilise de nombreux mouvements de jeunesse. Léon Degrelle va contester le régime parlementaire et dénoncer les scandales financiers et les hommes politiques. Le Rex va se transformer en parti politique qui se nourrit d’idées fascistes, autoritaires et anticommunistes.

En Flandre, des mouvements nationalistes flamands d’inspiration fasciste se développent aussi. Joris Van Severen crée le Verdinaso en 1931. Il a pour projet de regrouper tout ce qui est flamand (Pays-Bas, Flandre belge et française). En voulant mettre en avant la Flandre, il veut la disparition de l’État belge au profit d’une entité racial. La Ligue nationale flamande est l’autre parti nationaliste flamand fondé en 1933 par Staf De Clercq. Adhéré par des antibelges et nationalistes flamands, ces caractéristiques anticommunistes, antiparlementaires et anticapitalistes. Le VNV va peser une évolution en votant une série de lois linguistique qui vont créer des régions unilingues en Flandre et en Wallonie.

Les partis traditionnels sont aussi sensibles aux idées totalitaires. Les commerçants et les artisans vont rejoindre l’extrême droite, car ils se sentent menacés par les grandes surfaces (colporteurs, coopérative, grand magasin). Au sein de l’état, une série de mesures vont être mises en place pour protéger la classe moyenne : refoulement des immigrés, expulsion des travailleurs étrangers et exclusion des colporteurs étrangers.

L’année 1936 connait de nombreux évènements. L’élection de 1936 est un échec. Les partis extrémistes (Rex et VNV) connaissent un succès électoral. Ils obtiennent le soutien de la classe moyenne et ciblent les hommes politiques corrompus et les juifs. L’année 1936 est aussi synonyme de grève générale. Les grévistes demandent une augmentation de salaire. Par conséquent, les syndicats, le patronat et l’état vont se réunir pour arriver à un accorde sur une série de revendications : congés payés, instauration du salaire minimum,

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