Les quatre Angleterre
Commentaire de texte : Les quatre Angleterre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fenian • 24 Octobre 2017 • Commentaire de texte • 1 857 Mots (8 Pages) • 1 256 Vues
Les quatre Angleterre.
Plan : Lignes 1-13 : « Vielle Angleterre »
Lignes 14-26 : l’Angleterre du 19°siècle
Lignes 27-44 : l’Angleterre américanisé
Lignes 45-54 : « L’Angleterre du chômage »
squire : propriétaire terrien
Mechanics’ Institutes : établissement de formation technique pour les ouvriers.
Grill Rooms : restaurants à grillade
scories : déchets lors du traitement des minerais métalliques ou de l’affinage.
Woolworth : chaîne de supermarchés australien.
L’Angleterre touristique
voyage historique
côté touristique, éloigné de la vie réelle
quartier de rentiers, « morts », « immobile »
Angleterre de la 2° révolution industrielle
travail industriel
plus d’évolution
Angleterre des Années folles
paraître
pays uniforme, sans spécificité
Angleterre d’après 34
vie difficile
« tragédie nationale »
Comment se comportent ces quatre Angleterre ?
I- L’image renvoyé
a) L’Angleterre « carte postale »
b) L’Angleterre industrielle
c) La troisième Angleterre
II- La vie sous le vernis
a) L’Angleterre « carte postale »
b) L’Angleterre industrielle
c) La troisième Angleterre
III- La quatrième Angleterre
a) Les différences régionales
b) La tragédie Nationale
Ce texte est extrait du carnet de voyage, English Journey, de John Boynton "J. B." Priestley. Ce journal à été rédigé en 1934, mais est parus en 1943. Dans ce livre, l’auteur décrit et analyse l’Angleterre en 1933.
John Boynton "J. B." Priestley, est né le 13 septembre 1894 à Bradford dans le Yorkshire. C’est un critique, essayiste et dramaturge britannique. Il fut aussi romancier, nouvelliste et scénariste pour la télévision. Blessé lors de la bataille de la Somme, il animera à la BBC des émissions visant à soutenir le moral des Anglais, lors de la Seconde Guerre Mondiale. En 1929, il devient un auteur reconnu grâce à son roman, The Good Compagnions. Grand voyageur, il rédigera plusieurs récits de voyage, dont English Journey fut le premier. Il meurt le 14 août 1984 à Stratford-upon-Avon dans le Warwickshire.
Le journal English Journey, retrace le voyage de l’auteur à travers l’Angleterre pendant l’automne 1933. Durant ce voyage, Priestley eut un aperçu de la situation sociale et économique de l’Angleterre industrielle et rurale, durant la Grande Dépression. Durant cette période, l’Angleterre connue une importante crise sociale avec l’explosion du nombre de chômeurs, dont la population ne reviendras jamais au niveau d’avant crise.
Dans cet ouvrage à destination de ses concitoyens, l’auteur différencie plusieurs types de centres urbains. Il les vois comme plusieurs espaces se trouvant côte à côte, mais ne se mélangeant pas, comme plusieurs pays séparés. Ces diverses Angleterre possèdent chacune des avantages, mais aussi des inconvénients, excepté la quatrième, l’Angleterre du chômage.
Dans cette analyse de document, nous nous demanderons comment se comportent ces quatre Angleterre. Dans un premier temps, nous verrons l’image que les trois premières Angleterre veulent renvoyé, puis de la société sous le vernis extérieur. Enfin, nous étudierons la quatrième Angleterre.
J-B Priestley se limitent tout d’abord à l’image que les centres urbains veulent montrer. Les premiers centres urbains, la première Angleterre, analysés sont les centres touristiques.
L’auteur voit ces villes touristiques, comme coincées dans le temps, avec des expressions comme « vielle Angleterre »(l.1), « … le vieux York et son abbaye vielle de… »(l.3), ou encore « jadis »(l.4). Ces centres urbains rappellent l’histoire de l’Angleterre, « … Norwich, qui fut jadis la deuxième ville d’Angleterre. »(l.4), ses racines, « Chaque comté… de ses ancêtres… »(l.6-7). Pour lui elles sont perdus au cœur du Moyen Age (l.6), respectant encore l’ancien ordre sociétale, « …, pays… du pasteur et du squire ;… »(l.2). C’est un « pays » qui se limitent seulement à l’image que les guides touristiques renvoient. Mais pour Priestley, la seconde Angleterre est elle aussi coincé dans le temps.
La seconde Angleterre décrite celle de la révolution industrielle. Elle est toujours structuré par les mines, « … l’Angleterre industrielle du charbon,… »(l.14), par l’industrie métallurgique, « … du fer, de l’acier, … »(l.14-15), ou encore l’industrie textile ou ferroviaire. Cette Angleterre est toujours soumise à ces industries, la laissant pour elle aussi coincé dans une autre époque, « … l’Angleterre du XIXe siècle,… »(l.14). Il décrit de manière exhaustive les villes, par des bâtiments récurrents, tel que les bâtiments industrielles, « …, des usines textiles, des fonderies, des entrepôts, … »(l.17), ou des bâtiments religieux, « …, des églises néogothiques, des églises dissidentes… »(l.16). Mais malgré tout, ce sont des lieux que l’on peux visiter, « … des station balnéaires […], jetées […], des pensions... »(l.17-18), apprendre, « …, des Mechanics’ Institutes,… »(l.17), échanger, « …, des cercles littéraires ou philosophiques,… »(l.18).
La troisième Angleterre est « l’Angleterre d’après-guerre »(l.27). C’est une Angleterre moderne, « C’est l’Angleterre[…] de la T.S.F., … »(l.32). C’est un « pays » de services, « …, des stations-services, […] des magasins Woolworth,… »(l.29 et 31), de loisirs, « …, des cinémas géants, des dancings, des cafés, … »(l.30). La vie y est facile, les produits accessibles. Cette facilité d’accès des produits a fait de cette société , une société « profondément démocratique »(l.34-35). En effet, la vie y est peu cher et chacun possède la même chose que son voisin. La ville est propre, « … des usines qui ressemblent à des halls d’expositions… »(l.29-30), les habitants « beaux », « … des jeunes ouvrières qui ressemblent à des actrices de cinéma, … »(l.32-33).
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