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Le traité de non-prolifération

Commentaire de texte : Le traité de non-prolifération. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  534 Mots (3 Pages)  •  562 Vues

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En 1 Juillet 1968, le TNP ; le traité de non-prolifération des armes nucléaires ; a été signé .Il engage les cinq détenteurs officiels de l’arme atomique :Etats-Unis, URSS, Royaume-Uni, Chine et France, et vise à réduire le risque du répandage de l’arme nucléaire .La carte « LE TRAITE DE NON-PROLIFERATION DES ARMES NUCLEAIRES ET SES LIMITES » est issu du « Géoconfluence ,ENS Lyon », ce planisphère est universelle .Elle présente les états non dotés de l’arme nucléaire (ENDAN) , et ceux dotés de l’arme nucléaire(EDAN),et présente aussi les états ayant développés un programme nucléaire dans le passé et les états suspectés de développer un programme nucléaire militaire et ceux ayant développé l’arme nucléaire dites « états du seuil ».Même si cette carte est simplement descriptive , elle va nous permettre d’analyser le TNP et les différentes états signataires et non signataires ou s’étant retirés de ce traité et de s’interroger sur ses limites.

Le TPN est universel puisque seuls trois pays n’en font pas partie : Israël, l’Inde et le Pakistan .Il distingue les EDAN (états dotés de l’arme nucléaire), et les ENDAN (états non dotés) qui s’engagent à ne pas tenter de s’en procurer. Les ENDAN s'engagent à ne pas se doter d'armes nucléaires. Mais le traité reconnaît la liberté de développer la production d'énergie nucléaire à des fins civiles .Ensuite, on trouve les états du seuil ayant acquis l’arme nucléaire plus tard, ou soupçonnés d’en être proche .Cette catégorie contient l’Inde et le Pakistan considérés comme des puissances nucléaires depuis les essais respectifs de 1974 et 1998, ainsi qu’Israël, qui n’a jamais reconnu les faits mais est déclaré possesseur par les experts. Enfin, certains pays ont développé des programmes nucléaires clandestins illégaux, ou en sont soupçonnés.

Le TNP crée une discrimination entre les EDAN et les ENDAN, compensée, d'une manière que certains jugent insuffisante, par les contreparties accordées aux ENDAN autorisés à développer des applications nucléaires pacifiques. Ces frustrations ont poussé certains pays à ne pas signer le TNP, à y renoncer, ou bien à développer des programmes clandestins. Mais si, après la Corée du Nord, l'Iran annonçait aussi son retrait du TNP, il y aurait un risque certain d'"effet dominos". Il serait alors difficile au TNP de continuer à jouer son rôle de rempart, ou du moins de frein, à la prolifération nucléaire.

Enfin, l'une des difficultés rencontrées dans la lutte contre la prolifération des ADM, nucléaires ou chimiques, bactériologiques, tient au fait que les pays ou organisations suspectés d'être proliférant sont très souvent hermétiques à toute intrusion de l'extérieur. Soit qu’ il s'agit d'États autoritaires, qui savent se protéger des immixtions extérieures et qui ont les moyens de dissimuler leurs programmes ou de réseaux ou de "nébuleuses" de réseaux impénétrables et cloisonnés.

Ainsi, La constatation des imperfections et des contournements de ce traité ne doit pas conduire à l’abandon d’un outil précieux du régime de non-prolifération et de désarmement nucléaire .Dès ses premières utilisations

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