Citoyenneté et pouvoir politique dans l’antiquité
Commentaire de texte : Citoyenneté et pouvoir politique dans l’antiquité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gio Lee • 15 Février 2018 • Commentaire de texte • 737 Mots (3 Pages) • 1 965 Vues
Étude critique de deux documents d’histoire
Citoyenneté et pouvoir politique dans l’antiquité
L’Empire romain a une vision très différente de celle de la Cité d’Athènes dans leur rapport à la citoyenneté qui pourtant est une notion propre à l’Antiquité. Ainsi le premier document présenté dans le corpus est un article tiré de la « Constitution d’Athènes » selon Pseudo-Aristote rédigé vers 420 avant J-C. Tandis que le second document est un extrait de « L’Édit de Caracalla » datant de 212 Après J-C. Ces deux écrits démontrent d’ores et déjà une divergence de point de vue, de ce fait nous montrerons que les conceptions de la citoyenneté dans l’Antiquité correspondent à des approches différentes de l’exercice du pouvoir politique en confrontant ces deux documents.
Tout d’abord les caractères généraux de la citoyenneté diffèrent de manière clair et net entre ces deux civilisations. Au 5e siècle avant J-C, il y avait 40 000 citoyens sur une population de 600 000 habitants. La cité-état d’Athènes proclame une citoyenneté sous forme de sélection où seul ceux « nés de parents ayant tous deux le droit de cité » pourront être eux aussi à leur tour citoyen d’Athènes; après une réforme mené par Périclès. De nombreuses autres lois régissent afin de limiter le nombre de citoyen Athénien. Il faut avoir « l’âge de dix huit ans. Au moment de l’inscription » et « s’ils sont de condition libre et de naissance légitime », à cela s’ajoute l’éphébie, une formation militaire de deux ans obligatoire. De plus nous savons que sont exclus de la vie politique les femmes, et les esclaves. Ainsi nous savons que le nombre de citoyens dans la cité d’Athènes était restreint. Un concept qui s’oppose aux caractère de l’empire Romain, selon Caracalla « participer avec moi au culte des dieux tous ceux qui appartiennent à mon peuple » en d’autre terme, il « donne la citoyenneté à tous les pérégrins de la terre » afin de remercier les deux lors d’une victoire militaire, et d’une preuve humilité face à l’adversaire vaincu.
De ce fait la notion de citoyenneté à Rome est différente en tout point à celle de d’Athènes. Car les gouvernements qui dirigent ces deux territoires n’ont aucun point commun.
La démocratie athénienne affecte un territoire moindre et concerne un petit nombre de citoyens, tous égaux face à la loi grecque, et dirigeant en accord sur leur cité. Le pouvoir exécutif était assuré par la boulè composée de 500 citoyens de plus de 30 ans éligible qu’une seule fois dans leur vie, il avait le pouvoir sur le magistrat et l’application des lois ainsi que le pouvoir administratif et juridique. Ainsi les prétendants au titre de citoyen devaient passer par un « tribunal [qui] décide » « par un vote » de l’éligibilité d’un athénien afin qu’il puisse obtenir le droit de participer à la vie politique de la cité. Pour ce qui est de la république Romaine, le sénat était l’instance principal du pouvoir exécutif, composés d’anciens magistrats élus pour la vie. Possédant le pouvoir financier, religieux, et de valider ou réfuter une loi. Or il n’existait pas d’instance afin de contrôler la citoyenneté
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