Étude du texte: L'expérience combattante vue par un soldat français
Fiche de lecture : Étude du texte: L'expérience combattante vue par un soldat français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Badgones390156 • 9 Mars 2015 • Fiche de lecture • 673 Mots (3 Pages) • 3 240 Vues
CORRECTION
Le titre : L'expérience combattante vue par un soldat français
La date : le samedi 25 mars 1916
La source : Lettre de Gaston Biron à sa mère, publiée dans Paroles de Poilus en 1998
LIRE ET COMPRENDRE LE TEXTE
Durant cette première phase il faut :
- Relever le titre, la date, la source
- Identifier les personnages cités
- Souligner les passages importants
- Repérer les éventuels termes à définir
Ce document est une lettre écrite par Gaston Biron, soldat français de la Première Guerre mondiale à sa mère le 25 mars 1916. Âgé d'une trentaine d'année, il a participé aux combats à Verdun pendant une semaine. II s'agit donc du témoignage d'un acteur de la bataille. La lettre a été écrite une quinzaine de jours après les événements relatés, datés « du 5 au 12 mars ». Les souvenirs sont donc récents.
Fin mars 1916, la guerre dure depuis déjà plus d'un an et demi et le front s'est stabilisé dans la guerre de position. Cependant, 21 février 1916, les Allemands ont lancé une offensive à Verdun faisant de très nombreuses victimes (plus de 300 000 morts). Quand Gaston Biron écrit, il n'est plus en première ligne mais les combats continuent. Ils cesseront le 19 décembre 1916.
DEGAGER LE SENS GENERAL DU DOCUMENT
La nature du texte : de quoi s'agit-il ?
Qui est l'auteur : est-il un témoin ? un acteur ?
Quand le texte a-t-il été écrit ?
Attention : la date de rédaction n'est pas toujours
la date de publication !
A qui s'adresse le texte ?
Dans quel contexte et dans quelles circonstances
le texte a-t-il été rédigé ?
Quel est le thème général du texte ? (cf titre ).
L'analyse du texte permet de montrer l'état d'esprit des combattants de la Première Guerre mondiale
Ces soldats souffrent. Ils souffrent de la violence des combats : en une semaine, les 3/4 des compagnons d'armes de Gaston Biron sont morts, il croit mourir à « chaque minute », et porte le deuil de « tous » ses camarades tombés à Verdun.
Ils doivent subir des conditions de vie déshumanisantes : le manque de sommeil, les difficultés d'approvisionnement (« Huit jours sans boire et presque sans manger ») et l'impossibilité d'évacuer les morts « à vivre au milieu d'un charnier humain ».
Cette
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