Portrait De Staline
Note de Recherches : Portrait De Staline. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar K1000 • 7 Janvier 2013 • 735 Mots (3 Pages) • 1 084 Vues
Portrait de Staline
Introduction
Après la mort de Lénine, chef du parti communiste de Russie, en 1924, l’URSS n’a plus de chef digne de ce nom pour gérer le parti. Alors, le secrétaire général, Joseph Vissarionovitch Djougachvili, connu sous le nom de Staline, succède à Trotski et prend le pouvoir. Grâce à son poids politique et militaire, il réussit à faire de l'URSS la seconde puissance mondiale.
Mais qui est réellement Staline ?
Biographie
Staline est né le 21 décembre 1878 à Gori en Géorgie. Il est encouragé par sa famille à devenir prêtre, et entre donc au séminaire de Tiflis en 1894, mais en est renvoyé cinq ans plus tard pour absentéisme. Il s'inscrit alors en 1898 à une branche locale du Parti ouvrier social-démocrate de Russie. Cette inscription engendre alors une arrestation quatre ans plus tard, le forçant à s'exiler en Sibérie pour une durée de trois ans. Il réussit néanmoins à s'échapper deux ans après sa condamnation à l'exil. Après avoir organisé la grève de Bakou en 1905, il rencontre Lénine et parvient à entrer en 1912, au Comité Central Bolchevique. Il est élu en 1917 au comité central du parti et en est depuis peu le secrétaire de rédaction au journal de propagande “La Pravda”. Il est élu secrétaire général du parti en 1922. Il est d'abord soutenu par Lénine qui finira par préférer Trotski par la suite. Joseph, s'étant fait un nom, Staline signifiant « acier », réussit à éliminer tous ses opposants politiques par tous les moyens, y compris l'assassinat.
Mais quelle est donc l’image qui ressort de ce personnage ?
L’envie de pouvoir
Premièrement, Staline est un homme avide de pouvoir. Pendant sa jeunesse de révolutionnaire bolchévik, il était déjà « secret, manœuvrier et sournois ». Même son allié Lénine le trouvait « grossier » et souhaitait son déclin, le trouvant déjà dangereux. Mais son amour pour le pouvoir a fait de lui un homme particulier. Raskoinikov, vieux bolchevik, décrit Staline comme «perfide, fourbe et vindicatif » et aussi possédant « une volonté inhabituelle, surhumaine ». Il était vicieux, comme ambitieux, mais intelligent, et ne négligeait aucun détail. Il en venait même à espionner ses associés politiques, voire même à en tuer certains, par « précaution », mais peut-être aussi par paranoïa. Il était prêt à tout pour se faire élire, écartant tous ses rivaux, tels Boukharine et Trotski. Rentré de la révolution, où la violence se fait extrême, il était la représentation-même de la culture de la violence. Beaucoup reconnaissent à Staline « ses talents d’organisateur, son étonnante mémoire, son goût du secret, son sens de la manœuvre, sa conscience des faiblesses humaines ». C’est grâce à ses qualités qu’il réussit à diriger son pays d’une main de fer. Il est alors surnommé « Le Tyran Rouge ».
L’apogée du totalitarisme
Dès l’arrivée de Staline au pouvoir, c’est une montée en puissance du totalitarisme qui commence, régime dans lequel l’individu est nié, et est au
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