Les Peuples Bantous
Note de Recherches : Les Peuples Bantous. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolmeno • 3 Novembre 2014 • 1 397 Mots (6 Pages) • 1 144 Vues
On nomme Bantous (ce qui signifie les « Humains » dans la langue kongo) un ensemble de peuples parlant quelque quatre cents langues apparentées dites bantoues. En Afrique, Ils sont présents d'ouest en est du Cameroun aux Comores et du nord au sud du Soudan à l’Afrique du Sud. Ces ethnies très variées couvrent toute la partie australe de l'Afrique, où seuls les Bochimans et les Hottentots ont des langues d'origines différentes.
Article détaillé : Langues bantoues.
Autres différences avec les Bochimans et des Hottentots qui sont des nomades chasseurs-cueilleurs et éleveurs, les Bantous sont agriculteurs et sédentaires et ont acquis la maîtrise du fer. Ces avancées leur ont permis de coloniser leurs territoires sur une période d'environ quatre mille ans.
En refoulant les nomades, ils ont localement absorbé quelques-uns de leurs phonèmes, comme le clic caractéristique des langues khoïsan.
Sommaire [masquer]
1 Histoire
2 Caractéristiques de la langue
3 Organisation sociale et politique
4 Techniques
5 Économie
6 Notes et références
7 Annexes 7.1 Bibliographie
7.2 Articles connexes
8 Liens externes et sources académiques universitaires.
Histoire[modifier | modifier le code]
Leur foyer situé probablement à cette époque au Cameroun et au sud-est du Nigeria, ils commencent à étendre leur territoire dans la forêt équatoriale d'Afrique centrale. Plus tard, vers l'an 1000, a lieu une deuxième phase d'expansion plus rapide vers l'est et enfin une troisième phase vers le sud de l'Afrique. Les Bantous se mêlent alors aux groupes autochtones et constituent de nouvelles sociétés. Concernant l'Afrique du Sud, le peuple Xhosa sont les premiers des peuples bantous à entrer en contact avec les KoiSan vers 1100 et à avoir plusieurs brassages. Il faut rappeler que Nelson Mandela, d'ethnie Xhosa a aussi des racines koiSan. Les Zoulous (peuple Nguni), dans leur grande quête territoriale ont traversé toute l'Afrique centrale jusqu'à venir s'installer dans la province du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud vers 1200 en assimilant et asservissant d'autres peuples bantous rencontrés sur leur chemin.
Il est composé d'environ quatre cent cinquante langues apparentées que M. Guthrie a regroupées en seize zones homogènes. J. Greenberg leur assigne à toutes la même origine lointaine (les confins du Nigeria et du Cameroun) et rattache le groupe bantou à quelques langues parlées sur le golfe de Guinée ; il constitue avec celles-ci la famille Bénoué-Congo, qui fait elle-même partie de l'ensemble Niger-Congo.
Très peu d'éléments archéologiques permettent de dater l'expansion vers l'est et le sud des populations originelles (entre 2000 et 1000 av. J.-C., selon les estimations des linguistes). L'hypothèse la plus probable est que des populations pratiquant l'agriculture sur brûlis se sont répandues dans les zones actuelles d'occupation bantoue, soit en longeant le littoral atlantique, soit en suivant le réseau hydrographique du fleuve Zaïre (Congo) qui les amena au sud de la grande forêt. La première phase migratoire est probablement antérieure à la diffusion de la métallurgie. Ces points centraux sont soutenus par Joseph Greenberg.
Au XIXe siècle, pendant la période coloniale, les Allemands visitant leur nouveau protectorat du Cameroun, ont observé des tribues bantoues (Betis, Bassa, Bafia) fuir le territoire de hauts-plateaux situé au sud du lac Tchad appelé aujourd'hui Adamaoua, pourchassés par des guerriers Haoussa (Peuls) venus de l'empire de Sokoto situé au Nord du Nigeria actuel. Les colons allemands mirent fin à la migration des population bantoues vers le sud en les fixant sur les rives du fleuve Sanaga, dans l'actuel territoire du Mbam.
Caractéristiques de la langue[modifier | modifier le code]
Leurs langues, qui présentent de nombreuses similitudes, constituent l'élément culturel le plus reconnaissable de ces peuples. Le langage bantou est caractérisé par un diminutif (par exemple, chaise se dit Kiti (Viti au pluriel) ; c'est le même modèle pour les autres noms communs)[réf. nécessaire].
Organisation sociale et politique[modifier | modifier le code]
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Une poupée en perles ntwana, collection permanente du Musée des enfants d'Indianapolis.
Les peuples bantous ont des structures sociales et politiques différentes et variées, « le seul dénominateur commun est la structure linguistique, les indices de ces classes ayant partout une expression phonétique semblable, fondée sur un système verbal unique »1.
Les peuples bantous des territoires de la
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