Les Guelles Cassées
Thèse : Les Guelles Cassées. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Octobre 2013 • Thèse • 333 Mots (2 Pages) • 683 Vues
Pendant la " Grande Guerre" de 1914-1918 , apparait l'histoire des "Gueules cassées ".
Durant cette période , le nombre de blessés et la nature des blessures des soldats ont changé.Les victimes et mutilés, tant militaires que civiles, se comptent par millions, la destruction des villes entières et des campagnes au-delà de tout ce qui pouvait être imaginé. Des millions d’hommes blessés, défigurés, reviennent dans leurs foyers qui ont continué à fonctionner sans eux et où souvent, leur autorité antérieure ne va plus de soi.
Notamment en Europe, au lendemain de la guerre ,on compte environ 6,5 millions d'invalides avec environ 300 000 mutilés à 100% qui comprend des aveugles, des amputés et des blessés de la face et/ou du crâne.
Avec la multiplication des utilisations des armements de guerre comme les tirs d'artillerie, les bombes [...], le phénomène des tranchés où la tête se trouve souvent la partie du corps la plus exposée a pour conséquence la multiplication du nombre de blessés de la face, ainsi que la gravité des blessures.
Apparait alors la chirurgie réparatrice permettant de maintenir en vie les blessés grave de la guerre.
Hélas de retour chez eux , le regard que porte leur famille se détournent sur le passage de leur visage atrocement défigurés.
Commence alors la peur de se montrer , chômage, ni foyer entre deux opérations, la reconstruction du visage pouvant nécessiter plusieurs années, ni pension, car à cette époque la blessure au visage n'est pas considérée comme une infirmité et n'entraîne donc aucun droit à pension d'invalidité.
Ainsi , certains d'entre eux refusant le désespoir et la pitié décident de lutter en proclamant leur humanité.
Et alors crée le 21 juin 1921 l'Union des blessés de la face surnommés : "Les Gueules cassés" avec pour devise : "sourire quand même,leur arme, la solidarité".
Une solidarité qui a permis d'assurer à leurs camarades, sans jamais demander la moindre aide à l'État, une vie digne des sacrifices qu'ils avaient consentis au nom de la France.
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