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Les Etats Généraux de 1816

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Par   •  16 Novembre 2014  •  Commentaire de texte  •  1 341 Mots (6 Pages)  •  747 Vues

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LES ETATS GENERAUX DE 1614

Les états généraux peuvent être réunis par le roi en temps de crise.

C'est une des plus vieilles institutions de la monarchie en France : une telle réunion de représentants du Tiers,de la noblesse et du clergé reste exceptionnelle dans l'histoire de France.

En septembre 1614, Louis XIII est décrété majeur.

Suite à des révoltes nobiliaires incessantes, le roi convoque les Etats généraux pour le mois d'octobre 1614.

Quels sont les enjeux de ces Etats Généraux ? Pourquoi une telle réunion et quelles en sont les conséquences ?

I. La réunion des Etats Généraux

A )La régence de Marie de Médicis

-Un pouvoir royal affaibli pendant la régence, même si Marie de M. veut transmettre un royaume aussi fort que possible à son fils.

-Quelques maladresses politiques froissent la noblesse :

les mariages espagnols, négociés le 25 août 1612, font gronder les nobles qui voient le pouvoir leur échapper. (mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche et de Philippe d'Espagne avec Elisabeth de France, fille aînée de Marie de Médicis)

De plus, la noblesse voit d'un mauvais oeil le pouvoir croissant d'une noblesse de robe (magistrats, juristes) au détriment d'une noblesse d'épée qui verse son sang pour le roi mais perd de son importance au plus haut niveau de l' Etat.

--> cela incite les princes et les grands du royaume à se soulever pour avoir plus de pouvoir, de terres ou d'argent.

B) Le soulèvement des nobles

-Prise d'arme des princes en février 1614 : menés par Henri II de Condé, 1er prince du sang.

On retrouve entre autres le duc de Nevers, de Mayenne, le duc de Vendôme, le maréchal de Bouillon et le duc de Longueville.

Ils exigent une suspension des mariages espagnols et une réunion immédiate des EG.

Après d'âpres négociations, la reine doit céder : le traîté de Sainte-Ménéhould signé le 15 mai 1614 accorde de fortes sommes d'argent aux princes, l'accès au Conseil du roi, des postes prestigieux et lucratifs mais elle refuse une remise en cause des mariages royaux.

-Elle accepte également la réunion des états généraux.

Ceux-ci seront réunis en octobre 1614. Entre temps, le roi est décrété majeur le 27sept.

Malgré tout, la pression des grands se poursuit jusqu'à la réunion effective des EG.

C) L'organisation des EG

-L'organisation des EG se fait dans les règles de l'art : lettres patentes envoyées en juin 1614 à tout les baillages et sénéchaussées demandant l'élection de députés pour les 3 ordres et la rédaction de cahiers de doléances, présentés au roi à l'issus des Etats.

En ville les annonces sont placardées et à la campagne, chaque paroisse lit la nouvelle en chaire.

Les évêques avertissent les ecclésiastiques ; les sénéchaux et baillis avertissent les seigneurs directement. Ainsi, tout le peuple français est au courant de l'affaire.

- Les élections se déroulent courant juillet. Chaque corporation, chaque coopérative peut exprimer ses besoins et ses réclamations dans les cahiers (il faut néanmoins être un homme d'au moins 25 ans et payer des impôts.) Les rassemblements des cahiers de doléance se font au chef-lieu de baillage.

Des lettres secrètes demandent aux gouverneurs de province de faire en sorte que les élus soient de bons sujets du roi.Résultat : la plupart des élus du tiers sont des officiers, hostiles au parti princier.

Les députés des 3 ordres arrivent à Paris début octobre.

II) Le déroulement

A) L'installation des 3 ordres

-L'ouverture des EG a lieu le 22oct. 1614 dans l'hôtel de Bourbon après un jeûne public de 3 jours.

Les forces en présence : clergé=135 députés ; noblesse=138 députés ; Tiers=187 députés (dont 121 officiers).

Mais les discussions ne sont guère fructueuses, chaque ordre se réunissant séparement (le clergé aux Augustins, la noblesse au couvent des Cordeliers et le Tiers à l'hôtel de ville de Paris). Il faut donc former des délégations chargées d'interpeller un ordre, ce qui n'est guère pratique.

L'étude se concentre d'abord sur les cahiers de doléances de Paris, qu'on

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