Le plasmide "pGLO"

But

- Intégrer le plasmide «pGLO», contenant trois gènes au code génétique de la bactérie Escherichia coli

- Déterminer la relation entre la durée de récupération et l’expression génique du gène de résistance « Amp’» codant pour l’enzyme β-lactamase.

Hypothèse

Une bactérie doit acquérir plusieurs gènes d’antibiorésistances pour contrer différents antibiotiques. Par exemple, si la bactérie a un gène de résistance à l’ampicilline (Amp‘), codant pour l’enzyme β-lactamase, elle ne sera pas résistante à la kanamycine, ne faisant pas partie de la famille bêta-lactamines [1]. En effet, l’ampicilline fait partie des bêta-lactamines [2] et la kanamycine des aminosides [3]. Étant donné que l’ampicilline remplace le substrat en qui empêche les enzymes de catalyser la réaction, ceci aura comme effet l’inhibition de la formation des protéines et pour conséquent, la destruction de la bactérie. Si la bactérie est résistante, les PLP (Protéines de Liaison aux Pénicillines) vont se modifier pour empêcher l’ampicilline de remplacer le substrat. Les PLP sont les protéines de la membrane externe qui sont par le fait même des enzymes qui catalysent la formation des liaisons entre les chaînes peptidiques dans la paroi bactérienne.[4]

De plus, il est supposé que la relation entre le temps d’incubation et le nombre de bactéries transformées sera exponentielle jusqu'à asymptote de 10 fois la valeur moyenne de l’incubation minimale de 10 minutes [5]. Les bactéries auront plus de temps pour absorber le plasmide et cela permettra d’en dénombrer un plus grand nombre antibiorésistant.

Méthodologie

L’expérimentation était de type contrôlé car il était nécessaire de s’assurer que l’effet recherché, à savoir la résistance aux antibiotiques, était bien réalisé par l’absorption d’un gène de résistance à un antibiotique. Il était donc nécessaire de réaliser différents tests avec un groupe témoin ainsi qu’avec un groupe expérimental afin de s’assurer que le but était atteint. Pour ce faire, il a fallu : 


S’assurer que les bactéries soient vivantes tout au long de l’expérience. Il est nécessaire d’effectuer un contrôle de la vitalité. Il faut déposer les bactéries sur une gélose contenant

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