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La photographie

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Par   •  9 Février 2014  •  10 364 Mots (42 Pages)  •  872 Vues

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Histoire de la photographie

Récapitulatif du cours 0 :

Nous traitons de l’histoire de la photo. « Introduction à l’histoire de la photo.) Pas de photographie contemporaine. On termine aux années 1970. C’est une histoire culturelle, liée à la révolution industrielle. Si la photo est une invention liée à la révolution, elle est aussi le prolongement d’une histoire beaucoup plus longue. Elle remonte à la caméra obscure. Chapitre 1 : Le temps des inventeurs = on étudie la première invention de la photo : héliographie. C’est devenu le daguerréotype, de Daguerre Jean Louis.

Cours 1, 29 septembre 2009

2 – Deuxième partie : Le daguerréotype.

Le boulevard du temple à huit heures du matin. 1839. C’est la date que l’on donne pour l’invention de la photo. C’est le moment où elle est introduite à l’académie des sciences, par François Arago. 7 janvier 1839.

Précisions : 12,9 cm sur 16,3.

Qu’est-ce que le daguerréotype ?

Une réaction photochimique réalisée au cœur d’une chambre noire en bois. Sous l’effet de vapeurs de mercure, une image va apparaître en noir et blanc sur une plaque de métal, en étain ou en cuivre. Cette plaque avait été polie jusqu’à miroitement. (Jusqu’à ce qu’elle réfléchisse la lumière.) L’image obtenue est une image que l’on dit à la fois positive et négative. A la fois visible et invisible. Sauf que suivant la manière dont on oriente la plaque, on peut voir l’image en négatif. L’image est fragile, car les particules de sel d’argent peuvent être effacées au moindre frottement. C’est pour ça que les daguerréotypes sont encadrés, placés sous verre. L’oxygène de l’air noirci l’argent. (Sous vide). Le DG est une image unique.

On est loin de la photographie reproductible. C’est une image mécanique. L’invention de la photo, en tant que médium industrielle, entraîne une crise de la représentation et du système académique des beaux arts. Régime de l’écrit au visuel. L’image obtenue était précise. La qualité, netteté, est à l’origine du succès de la photo. Plus précise que la main humaine. C’est cela qui surclasse toutes les techniques graphiques existantes. Cela fait du DG le produit d’une science appliquée. La photo est le fruit d’une culture universaliste et positiviste. (C’est une technique qui dit aussi que la culture devient scientifique). L’invention de Daguerre est présentée par Arago comme étant un objet qui concoure au bien général. Dans cette mesure, l’Etat va acquérir la photo, au cours d’une séance qui réunit l’académie des sciences et des beaux arts, le 19 aout 1839. Le début des Pyrénées orientales, annonce l’achat de ce procédé. Il y a une suite de l’achat du parlement qui a eu lieu le 9 juillet de la même année, qui a donné 237 voies « pour », et seulement 3 voies « contre ». La technique devient alors libre de droit. Elle tombe dans le domaine public. A l’exception de l’Angleterre ! Parce que Daguerre a déposé un brevet là-bas.

Portrait de Daguerre, par Thiesson, c’est un daguerréotype de 1844, donc les dimensions sont 9 sur 7 cm.

2 – Dessins photogéniques et Calotypes.

Du fait de la précision et la qualité de la photo, il y a un véritable engouement. Mais il faut préciser que cet instrument demeure assez peu accessible. Chaque appareil pèse plus de 40 kilos. Avec tout son matériel, elle compte 400 francs. Pour l’époque, c’est l’équivalent de 130 jours de salaire d’un ouvrier parisien moyen. Néanmoins, le tout Paris va se rouer dans les magasins d’optique et de chimie, et la presse s’empare du phénomène. « Le commerce », journal explique : « Ce n’est pas de la peinture, c’est du dessin, mais un dessin porté à un degré de perfection que l’art ne peut atteindre. » L’info est reprise très rapidement, le 19 janvier 1939, en Angleterre, par la Lituerie Gazette. C’est dans ce journal que ça va attirer l’attention de Henri Fox Talbot. C’est lui-même un scientifique qui a commencé ses propres travaux sur l’image en 1934. Daguerre n’était pas le seul à avoir cherché la mise au point de cette machine qui permet « à la nature de se peindre elle-même ». Le 25 janvier 1939, Talbot présente son dessin photogénique à la Royal Society.

L’image est un Astrantia Major, soit The melancholy Gentleman. Ce dessin photogénique négatif date du 19 novembre 1938. 17,3 cm sur 9,5. On a là un système encore négatif et positif. Il a pour support un papier au chlorure d’argent. Une feuille de papier au chlorure, mais cela est trop peu sensible pour obtenir des prises de vue dans une chambre noire. Il faut que le dessin soit obtenu par noircissement direct des zones exposées à la lumière. L’Astrantia Major est une plante, et apparait en négatif sur la feuille. Procédé avec une plante ! L’image doit-être stabilisée, donc on utilise un bain d’eau salée pour stabiliser l’image. En raison de l’utilisation du papier, les dessins photogéniques ne possèdent pas la même qualité de définition que les daguerréotypes, qui sont réalisés sur plaque de métal. Par contre, ce système permet d’avoir plusieurs exemplaires. Multiplier des tirages identiques car la feuille de papier devient une image matricienne. C’est en automne 1840 que Talbot fait cette avancée décisive qui est de tirer plusieurs images positives d’une image négative. Exemple : Lacock Ab Reflection ; ce dessin a été réalisé vers 1840, et il a été réalisé sur papier salé. 18,4 cm sur 22,9. Une vue de la propriété de Talbot.

Préparation du papier, se fait en deux temps. Le salage de la feuille au sel (chlorure de sodium), puis sensibilisation au nitrate d’argent. On obtient un papier au chlorure d’argent. Ce papier préparé ainsi est recouvert du négatif, l’ensemble est exposé au solaire. On pose le négatif sur cette feuille, et on expose le tout au soleil. On a alors le noircissement des formes qui apparait. Dans le cadre ce de panorama, les objets semblent se fondre les uns dans les autres, et les éléments se perdent dans la profondeur du papier. Ils ne restent pas à la surface comme avec les plaques de métal du daguerréotype.

Talbot ne va pas bénéficier du soutient des autorités anglaises. Il va même avoir quelques difficultés à diffuser son invention. En raison du fait qu’il dépose différents brevets de son dessin

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