La guerre israélo-arabe de 1948-1949
Cours : La guerre israélo-arabe de 1948-1949. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar charles • 18 Mars 2013 • Cours • 484 Mots (2 Pages) • 1 318 Vues
La guerre israélo-arabe de 1948-1949 commence le 15 mai 1948 et se termine avec les différents cessez-le-feu israélo-arabes, conclus entre février et juillet 1949. Elle fait directement suite à Guerre civile de 1947-1948 en Palestine mandataire.
Depuis le 30 novembre 1947 et le vote du Plan de partage de la Palestine, les forces paramilitaires juives affrontent les irréguliers arabes palestiniens et les volontaires de l'Armée de libération arabe tandis que les Britanniques qui sont responsables de l'administration du pays l'évacuent. Les forces palestiniennes ont été défaites, plusieurs villes mixtes, à l'exception notable de Jérusalem, sont sous le contrôle des forces juives et de 350 000 à 400 000 Palestiniens ont déjà pris les routes de l'exode, fuyant les combats ou expulsés de leurs villages par les forces juives3, notamment à partir de la mise en œuvre du controversé Plan Daleth en mars 19484.
Le 14 mai 1948 à minuit, le mandat britannique sur la Palestine s'achève officiellement. L'État d'Israël a été proclamé dans la journée sur une partie du territoire. Au vu de la situation, les États arabes voisins, qui contestent la création d'Israël, décident d'intervenir, et plusieurs armées arabes entrent dans l'ancienne Palestine mandataire. Les forces arabes palestiniennes sont quant à elles dissoutes ou intégrées dans les armées arabes. La « première guerre israélo-arabe », appelée également « guerre d'indépendance d'Israël », commence officiellement.
Du 15 mai au 11 juin, les forces arabes sont à l'offensive, mais n'obtiennent pas de succès décisif contre les défenses israéliennes. Les deux camps subissent de lourdes pertes, en particulier autour de Jérusalem, et à bout de force acceptent la trêve d'un mois demandée par le médiateur de l'ONU. Les forces arabes sont alors positionnées autour des zones contrôlées par les Juifs mais n'ont pas réussi à y pénétrer ni à réaliser le blocus de Jérusalem.
La trêve est mise à profit par les deux camps pour renforcer leur dispositif. Les Israéliens, qui six mois plus tôt ne disposaient que d'une force sous-équipée de 5 000 hommes, y parviennent avec plus d'efficacité, mobilisant largement la population civile, et faisant entrer des armes en grand nombre dans le pays. À l'issue de la trêve, le 10 juillet, ils se retrouvent supérieurs à la fois en nombre de combattants et en matériel, pour affronter des adversaires politiquement et géographiquement divisés, et dont la préparation militaire s'avère insuffisante.
Tandis que l'ONU propose d'autres plans de partage, les Israéliens lancent de juillet 1948 à mars 1949 une série d'opérations militaires entrecoupées de cessez-le-feu, prenant le contrôle de toute la Galilée, du sud-ouest de la Samarie5, de la majeure partie de la zone côtière, de l'ouest de la Judée jusqu'au secteur de Jérusalem, et enfin du Néguev.
Durant la période du 15 mai 1948 à la mi-avril 1949, plus de 350 000 Palestiniens (sur les 750 000 de l'ensemble de l'exode palestinien) prennent la route de l'exode, fuyant les combats ou expulsés des zones contrôlées ou conquises par Israël6.
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