La Résistance Française

I ) Introduction :

Un peu partout en Europe, la seconde guerre mondiale a engendré des mouvements de

résistance du aux défaites face à l’Allemagne Nazi et à l´occupation des pays.

On estime que les faits de résistances en France ont concerné 1% à 1,5% de la

population, et que cette résistance était très divisée.

En effet, il existait plusieurs résistances françaises. On distingue en fait deux

ensembles : une résistance extérieure et une résistance intérieure (divisée en plusieurs

groupes).

Les résistants français se battaient au péril de leur vie pour protéger la flamme française

des allemands et ils étaient en contradiction avec le gouvernement de Vichy qui

collaborer avec Hitler.

II ) Les débuts de la résistance Française :

La résistance française débute sur le sol anglais. Elle commence en effet par l’appel du

général de Gaulle le 18 Juin 1940 sur une radio anglaise, la BBC.

Photo du célèbre appel de Gaulle le 18 Juin 1940 sur la BBC

A partir de ce moment, de Gaulle s´efforce de rallier à lui ceux qui veulent continuer le

combat contre Hitler et il constitue une force militaire : les Forces Françaises Libres

(FFL) dont il est reconnu chef le 28 juin 1940. Il réussi à rassembler à Londres environ

7000 hommes mais tous ces soldats étaient sous les ordres britanniques.

Peu de colonies se rallient à la bannière de de Gaulle (l'AEF -Afrique Equatoriale

Française-, Tahiti, et la Nouvelle-Calédonie). Le reste de l'Empire français reste fidèle à

Vichy. La France Libre n'a pas été pas reconnue par les Alliés comme un gouvernement

en exil et, la France libre n'avait pas de lien, pas de contact avec les premiers mouvements

de résistance en France.

III ) Qui sont les résistants ? Comment sont-ils ? :

Les résistants sont le plus souvent des jeunes qui n’arrivent pas à ce soumettre à

l’occupation nazie. Ce sont aussi des intellectuels, démocrates, catholiques, socialistes,

tous se sont engagés volontairement pour soutenir la patrie française, c’est-à-dire la

défense, la liberté et la lutte contre la domination des allemands. Par ailleurs, près de la

moitié des résistants ont moins de 30 ans. Les 30-40 ans représentent un tiers environ.

La résistance est davantage l´affaire des hommes que des femmes. On estime qu´elles

représentent 10 à 20 % des effectifs résistants.

La plupart des catégories sociales y sont représentées, mais dans une proportion

variable. La catégorie la moins représentée est la paysannerie parce qu´elle renferme les

valeurs anciennes soutenues par le régime de Vichy ( Travail, Famille, Patrie ). A

l´inverse, les ouvriers, victimes urbaines du rationnement et exploités dans les usines qui

travaillent pour l´Allemagne (STO) rejoignent plus facilement la Résistance. Il y a

aussi les classes moyennes indépendantes et les classes moyennes salariées (cheminots,

postiers, enseignants…).

IV ) La résistance intérieur :

La résistance intérieure commence par des actes isolés dès juillet 1940 (distributions de

tracts, inscriptions sur les murs…). La France est divisé en deux, d’un coté de la zone

occupé (Nord) et le gouvernement de Vichy (Sud).

La France en 1940

( Source : artic.ac-besancon.fr )

En zone libre, l’absence d’allemand facilite la formation spontané de groupes (ou

réseaux) parfois désordonnés. Parmi les groupes les plus connus, il y avait « Combat » (

Henri Frenay), ou encore « Franc-Tireur » (Jean-Pierre Lévy).

A savoir que un groupe ou un réseau, ce n’est pas pareil ! Un réseau est créé en vue d´un

travail militaire précis: renseignement, évasion de prisonniers de guerre et de pilotes

tombés chez l´ennemie, sabotage des moyens de transports et d´usines allemandes. Un

mouvement entreprend ses tâches par rapport à la population. C´est elle qui est son

objectif et sa préoccupation principale. Les étudiants rejoignent surtout les mouvements

et les militaires préfèrent les réseaux.

En zone occupé, c’est beaucoup plus difficile pour les résistants qui doivent rapidement

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