La Rampailleuse De Guy De MAUPASSANT
Mémoire : La Rampailleuse De Guy De MAUPASSANT. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar turlututu • 15 Février 2015 • 556 Mots (3 Pages) • 3 772 Vues
Dans la nouvelle de Guy de MAUPASSANT, La rempailleuse, un vieux médecin raconte, lors d’un dîner d’ouverture de chasse, une histoire d’amour dont il a été témoin entre une rempailleuse et un pharmacien.
La discussion entre les onze chasseurs, les huit jeunes femmes et le médecin démarre donc sur le thème de l’amour, chacun donnant son avis : peut-on aimer une fois ou plusieurs fois (ligne 4). Les hommes prétendaient que la passion pouvait frapper plusieurs fois le même être (ligne 6 et 13) tandis que les femmes (ligne 8) s’appuyait sur la poésie et affirmaient que l’amour vrai, le grand amour ne pouvait tomber qu’une seule fois.
C’est alors qu’intervient le médecin (ligne 20) rapportant une passion qui dura cinquante-cinq ans sans un jour de répit et qui ne se termina que par la mort celle de l’amour impossible entre une rempailleuse et un pharmacien.
En première partie, le médecin voulut montrer la différence sociale qui séparait la rempailleuse et le pharmacien.
La rempailleuse a eu une enfance manquant d’affection de la part de ses parents (ligne 45 et 46 : veux-tu bien revenir ici crapule ; C’étaient les seuls mots de tendresse qu’elle entendait) et vivait misérablement (ligne 38 et 42 : elle n’a jamais eu de logis planté en terre. On ne parlait guère dans cette demeure ambulante). Elle était rejetée des habitants et des enfants des villages (ligne 49,50,51 : Que je te voie causer avec les va-nu-pieds. Souvent les petits gars lui jetaient des pierres).
Le pharmacien était issu de la bourgeoisie et ne manquait de rien. La rempailleuse s’est fait arnaquer à l’âge de 11 ans par ce petit bourgeois, profitant de son incompréhension (ligne 55 et 58 : frêle caboche.Ne se voyant ni repoussée, ni battue, elle l’embrassa). Le pharmacien profita de cette situation plusieurs années, le seul intérêt étant l’argent récupéré. C’était comme une affaire de troc : de l’argent en échange d’un baiser ;
Cette passion (ligne 87, 88 : elle l’aimait éperduement. Elle me dit que c’est le seul homme que j’aie vu sur la terre, monsieur le médecin. Je ne sais pas si les autres existaient seulement) aurait pu avoir une fin tragique lorsqu’elle apprit que le pharmacien était marié (ligne 92 : Elle se jeta dans la mare). Heureusement, un ivrogne la repêcha et lui fit comprendre qu’un tel geste était inutile (ligne 94 : Mais vous êtes folle ! Il ne faut pas être bête comme ça !)
En deuxième partie, le médecin insiste sur le thème de l’argent par rapport à l’héritage que la rempailleuse laisse au pharmacien. Malgré le dégout pour cet amour révoltant, répugnant (ligne 111 : Dès qu’il eut compris qu’il avait été aimé de cette vagabonde, de cette rempailleuse, ce cette rouleuse CHOUQUET bondit d’indignation comme si elle avait volé sa réputation, l’estime des honnêtes gens, son honneur intime) il accepte très rapidement l’héritage (ligne 125 : puisque c’était sa dernière volonté… il me semble qu’il est bien difficile de refuser)
MAUPASSANT montre du doigt la différence sociale qui sépare les amours impossible : une rempailleuse et un pharmacien. La passion naïve du personnage «la rempailleuse » évoque ici de la pitié (ligne 142 : la marquise qui avait les larmes aux yeux). Quant au pharmacien, il fait parti des bourgeois
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