La Première Guerre mondiale

La furtivité tire ses racines de la Première Guerre Mondiale. Pendant la Grande Guerre, de nombreuses nouvelles technologies, toujours plus meurtrières voient le jour sur la terre, sur la mer… comme sous la mer ! En effet, le U-Boot, inventé par un anglais et repris par les Allemands en 1904, acquiert ses lettres de noblesse en 1914. Le sous marin devient très vite la hantise des navires du XXème siècle. Parallèlement, la portée des armes ne cesse de s’allonger. Il devient donc primordial d’être détecté le plus tard possible par l’ennemi afin de conserver un avantage stratégique.

C’est de ces menaces que découle la furtivité. La furtivité est l’aptitude d’un engin à déjouer la détection adverse. Ce principe s’appuie sur différents domaines de détection : la détection optique, la détection radar, la détection acoustique, et la détection magnétique. Différents événements de la Première Guerre Mondiale à nos jours ont confirmé ce besoin vital. Aujourd’hui, la furtivité s’appuie sur des techniques de pointe en constante évolution. Certaines informations classifiées secret défense ne pourront pas être révélées dans cet ouvrage pour des raisons évidentes .

Ce livre a pour objectif de vous dévoiler les principaux moyens de furtivité de leurs origines à leurs utilisations actuelles. Du naufrage du Lusitania en 1914, en passant par le HMS Gipsy en 1940, et jusqu’à la destruction du Shieffeld en 1984, les marines militaires ont dû apprendre de leurs échecs pour maintenir leur capacités opérationnelles. Aujourd’hui, les frégates françaises de type La Fayette, et plus récemment les FREMM (Frégates Multi-Missions) de type Aquitaine, sont les fleurons de la Marine française. Cela lui a permis notamment s’illustrer au large des côtes Libyennes, ainsi que sur toutes les mers du globe.

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