L'économie française (1870-1914)
Fiche : L'économie française (1870-1914). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jahseh • 11 Novembre 2018 • Fiche • 392 Mots (2 Pages) • 679 Vues
Synthèse: L'économie française (1870-1914)
Si l’économie française connaît tout au long du XIXe siècle une croissance régulière, l’histoire économique du pays est rythmée par des périodes de crises plus ou moins longues.
Du début des années 1870 à 1914, un nouveau type de crise, à pleine dominante industrielle, apparait au fur et à mesure de la montée et l'extension du capitalisme industriel. La France doit par ailleurs faire face à une importante période de dépression à partir des année 1870, une crise mondiale entrainant de nombreux troubles sociaux et économiques à l’intérieur du pays, touchant à la fois l’industrie et le monde rural.
Cette période de troubles va cependant entrainer une plasticité des prix industriels et agricoles fluctuant dans le même sens. Tout ceci, dans des structures dont changent les équilibres de fond qui se caractérise par un lent glissement des agricoles et des ruraux vers les villes; et une croissance plus vive du produit industriel qui dépasse définitivement le produit agricole en terme de valeur dans les années 1880.
L'économie redémarre lors d'un troisième cycle de croissance courant de la fin des années 1880 à 1914. Cette relance industrielle s’explique par la montée en puissance dans les années 1890 d’industries nouvelles comme le moteur à explosion et l’électricité. C’est le résultat d’une bonne adaptation de l’économie française à ce qu’on appelle la deuxième révolution industrielle.
Parallèlement, la période 1870-1914 marque aussi les vrais débuts et l’apogée de l’empire colonial français qui présente des occasions d'investissement très rentables. L’économie de plantation se développe partout où les conditions climatiques rendent le travail européen difficile et le commerce devient la raison première de la colonisation.
Toutefois, il est vrai que la France se voit peu à peu supplantée par les économies voisines et voit naître la concurrence d’autres nations comme la Russie. A la veille de la Première Guerre mondiale, la France pâtit donc d’un retard, mais d’un retard relatif. En effet nous avons pu démontré que l’économie française ne s’est pas effondrée, elle s’est simplement faite distancée. On peut alors se poser des questions quant à la pertinence de l’idée assez courante du « retard français ». En effet, ne serait-il pas plus judicieux de penser que le constat économique de la période ne traduirait pas un retard de l’économie mais plutôt une spécificité d’un modèle de développement propre à la nation française?
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