L'historien et le renouvellement des mémoires d'Algérie

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L'historien et le renouvellement des mémoires d'Algérie.

-La Guerre d'Algérie, de 1954 à 1962 était une guerre d'indépendance. Elle opposa les nationalistes Algériens aux pouvoirs Français. C'est à cause de nombreux attentats commis pas le FLN que la guerre débuta. Les accords d'Evian ont mis fin à cet événement le 18 mars. Réécrire l'histoire de cette guerre fut un long chemin pour les historiens. Il a fallut trouver une entente, une version commune de cet événement entre les deux pays.

Ici, nous chercherons à répondre à la question suivante : En quoi l'écriture des mémoires de la Guerre d'Algérie fut compliqué pour les historiens ?

Dans une première partie nous aborderons l'idée de « mémoires occultées », puis dans une deuxièmes parties «  un événement générateur de mémoires pluriels ».

-Tout d'abord , la Guerre d'Algérie n'était pas nommée comme une guerre, le Gouvernement Français en parlait souvent comme un « événement » ou bien comme une « pacification ». Les mémoires occultées, c'est-à-dire les mémoires cachées débutent par le fait que cette Guerre ne soit pas représentée comme une guerre. De plus, le recule de la puissance française ne fera qu'ébranler ses valeurs démocratiques.

En Algérie au contraire, « guerre de libération », est érigée au rang d’un mythe national

unificateur. . Le régime dictatorial algérien, dirigé par le FLN et son armée, joue sa légitimité et sa survie sur cette mémoire officielle de la guerre. Les Algériens sont sollicités en permanence pour communier avec le souvenir des « martyrs ».

La différence entre les deux points de vues, des deux pays concernés on fait de cette guerre l'objet de vif débat ; Entre la censure d'ouvrage tel que celui de Henri Alleg ; le franc succès d'une vaste histoire de la guerre écrite par le journaliste Yves Courrière ; le silence des médias et en particulier de la presse qui ne revient pas sur la guerre d’Algérie et se focalise sur les milles nouveautés des Glorieuse. En effet, l’Etat, alors dirigé par le Général de Gaulle s’attache à réconcilier les français entre eux dans un contexte déjà difficile qui succède à la fin de la seconde guerre mondiale, puis la défaite en Indochine et enfin la guerre d’Algérie. C’est pourquoi il organise une amnésie « officielle » entre 1962 et 1982 afin de ne pas raviver les tensions entre les différents protagonistes de cette guerre qui ne dit toujours pas son nom.

L’amnésie doit, cependant être relativisée; l’absence de l’Algérie ou le «silence sur l’Algérie» est rompu de temps à autre ou de manière plus continue.

-La Guerre d'Algérie à laissé des traces profondes dans les mémoires de ses acteurs. Ce pendant, ces mémoires sont cloisonnées. Elles sont portés pas des principaux groupes, qui sont à la recherchent de reconnaissance en défendant une vision partielle du conflit. Les Harkis, les rapatriés d'Algérie, les Pieds noirs, et les immigrés Algériens font partis de ces groupes porteurs de mémoires. ils se rassemblent dans des associations

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