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Fiche de lecture, Histoire de la virilité, Le triomphe de la virilité, le XIXe siècle

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Par   •  11 Avril 2021  •  Fiche de lecture  •  3 127 Mots (13 Pages)  •  505 Vues

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Introduction :

Le livre étudié se nomme Histoire de la virilité, tome 2, Le triomphe de la virilité. Le XIXe siècle.

Ce livre d’histoire a été écrit sous la direction d’Alain Corbin mais de nombreux auteurs ont participé

au projet. Alain Corbin est un professeur à l’université de la Sorbonne et à l’institut universitaire de

France. C’est un historien français, spécialiste du XIXe siècle en France spécialisé dans l’histoire des

sensibilités. Il a publié et dirigé plusieurs livres tels que Les héros de l’histoire de France expliqués à

mon fils et 1515 et les grandes dates de l’histoire de France. Le livre traite de la virilité et de son emprise

au XIXe siècle en France. Dans un contexte naturaliste et de paix puis de la guerre de 1870 et enfin

dans l’entre deux guerres jusqu’en 1914 le rapport à la virilité à évolué et fait évoluer la société. A

l’aube du XIXe siècle la virilité est une esthétique sublime, attrait du romantisme. Tous les thèmes de

la vie sont touchés par la virilité et les relations sont régit par elle. Comment la virilité ordonne et

irrigue la société dont elle sous-tend les valeurs et comment induit-elle des effets de domination ?

I) L’éducation et implantation de la virilité

L’éducation a un rôle fondamental dans l’inculcation de la virilité chez les jeunes enfants. En effet

les valeurs doivent être apprise dès le plus jeune âge afin qu’ils deviennent des adolescents et des

adultes virils. Même si certaines femmes peuvent faire preuve de virilité, Jeanne D’arc et Charlotte

Corday par exemple la virilité concerne à cette époque les garçons principalement et quasiment

exclusivement. Dès l’enfance les garçons doivent s’endurcir, ne pas verser de larmes, de pas montrer

ses douleurs et sentiments. Ils sont confrontés très jeunes à la violence. La posture et les attributs

physiques deviennent une des priorités. On leur apprend à être braves, loyaux à avoir de la bravoure.

On leur apprend à être supérieur et à user des effets de domination notamment sur les femmes.

L’enfance est considérée par Ivan Jablonka comme le « voyage vers la virilité » (p.33).

Jusqu’à l’âge de deux ans il n’y a pas de distinction entre les filles et les garçons. Petit à petit la

différence se crée, les garçons se mettent à porter des pantalons tandis que les filles mettent des jupes.

On offre des pistolets aux jeunes garçons pour encourager leur bravoure et préparer aux agissements

virils, ce qui parfois emmène à l’effet inverse et entraîne des accidents et des désobéissements. Si

l’école maternelle est mixte les garçons doivent apprendre la courtoisie et les filles à être consolatrices.

Dans la seconde moitié du siècle la virilité a toujours une forte emprise dans la sphère privée.

Durant la fondation de la virilité à la fin du XVIIIe siècle la phrase : « Sois un homme mon fils » est très

populaire. La virilité est ancrée dans l’esprit des occidentaux. Dès la création nous assistons à la

domination d’Adam. L’homme a pour but d’ensemencer la femme, de maintenir l’espèce, ce qui le

rend supérieur. D’après Buffon : « [L’homme] est le plus noble des animaux mais il est d’abord un

mâle » (p.17)

II) L’Armée

La mort en « héros » est valorisée. La virilité belliqueuse n’est pas encouragée appartsi elle s’inscrit

dans un contexte de vengeance car l’honneur est très important. Certains jeunes hommes sont

envoyés dans des colonies agricoles. Quand ils arrivent ils n’ont pas de virilité et sont abâtardis.

Semblable à un camp militaire ils apprennent une masculinité positive et utile.Saigner pour son pays est une qualité requise de la virilité, la caserne est l’endroit où l’on devient

un homme. En 1793 tous les hommes entre 18 en 25 célibataires ou sans enfants doivent aller à la

guerre. En 1798 la conscription devient obligatoire entre 20 et 25 ans pour les célibataires. Avant cela

un examen est réalisé car d=il existe des exigences physiques. Il faut juger les proportions, la vigueur,

le poids, le développement du thorax et l’état de l’estomac. S’il manque un testicule ou s’il y a une

absence de sexe le jeune homme est refusé ; « le corps est le reflet de l’âme ».

Sous Napoléon il n’y a pas de joie à partir à l’armée mais sous la IIIe république le regard change

et le jour avant de partir devient une fête. A l’armée les jeunes hommes changent de peu. Ils ont un

uniforme qui les fait appartenir à un ensemble. Ils ne sont plus des individus. Le crâne doit être rasé,

les moustaches et barbes sont aussi prohibées. L’endroit où ils logent n’est pas confortable. Les anciens

sont violents avec les bleus et ils passent par des rituels et des duels (tolérés dans l’armée) avant

d’appartenir au groupe. L’art de la guerre rejoint la gym et le ballet, la marche devient aussi un art.

Les hommes parlent beaucoup des femmes mais les épouses sont mal vues car les hommes mariés se

préoccupent plus de leur famille que de leur service.

Les

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