Etude de la pièce de théâtre Le gong a bégayé d'Apollinaire Agbazahou
Cours : Etude de la pièce de théâtre Le gong a bégayé d'Apollinaire Agbazahou. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LEONCE18 • 6 Mai 2014 • Cours • 358 Mots (2 Pages) • 4 454 Vues
Apollinaire Agbazahou, l’auteur de «Le gong a bégayé» Apollinaire Agbazahou vient de publier sa deuxième pièce de théâtre, Le Gong a bégayé. Après La bataille du trône (Editions Plumes Soleil), l’inspecteur de l’enseignement secondaire risque une nouvelle parution, en adéquation avec son thème favori, les arcanes du pouvoir et leurs dénivellations sur la vie publique et les traditions ancestrales.L’inspecteur de l’enseignement secondaire, dramaturge et auteur de l’ouvrage «Le gong a bégayé», un recueil de deux pièces de théâtre inscrit au programme en classe de Seconde, était l’invité du club d’animation littéraire samedi dernier à l’auditorium de l’Institut français du Bénin à Cotonou où, il a parlé de son entrée dans le cercle des écrivains et de ses œuvres.«Le gong a bégayé» est une œuvre d’anthologie reconnue par les universitaires béninois. Elle a une portée qui embrase non seulement le champ de la littérature dramatique, mais aussi de l’histoire, la vraie qui dit la vérité des choses déformées dans des textes exotiques. En lieu et place des actes, toute la pièce n’est que symboles. Six au total. L’auteur s’en explique, « J’ai écrit la pièce dans une série de six symboles, tout simplement parce que dans le royaume d’Abomey, tout est symbolique et il faut savoir ouvrir les yeux et les oreilles pour pouvoir les interpréter à travers les mots. » Quand on met pied à Abomey, la cité historique du Bénin, ex-Dahomey du nom du royaume Danxomè, s’émerveille l’inspecteur Agbazahou, « On est dans une forêt de symboles ». Dans les palais royaux, à priori havre de paix, où il s’est aussi rendu pour se ressourcer, se déroule un combat insoupçonnable, un choc entre tradition et modernisme. Un choc si élastique qui a provoqué le sacrilège du bégaiement du gong, mais à l’effet duquel la tradition, telle une forteresse n’a point cédé et dont il faut être fier selon l’auteur. Dans le livre, il le dira aussi à son professeur et ami Guy Ossito Midiohouan présent samedi dernier «La folie de sa culture et l’audace de s’exposer, c’est le prix à payer pour le triomphe de la distinction identitaire».
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