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Emancipation sociale des salariés

Commentaire de texte : Emancipation sociale des salariés. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2018  •  Commentaire de texte  •  4 724 Mots (19 Pages)  •  974 Vues

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Introduction :

Au XIXème siècle, on voit la formation de forces politiques. Ce n'est pas encore des partis organisés, comme aujourd’hui mais plutôt des personnes qui partagent les mêmes idéologies. Mais il peut avoir des évolutions dans leurs idées. C'est à ce moment qu'on va voir apparaître des courants politiques dominants ; La droite avec des légitimistes, orléanistes, bonapartistes et la gauche avec des radicaux, socialistes, républicains. Au début de la IIIème République, c'est la Droite, puis les Républicains qui vont dominer la politique. Mais à la fin du siècle, on voit la montée du socialisme avec l'arrivé de 32 députés socialistes en 1893. Le socialisme désigne une doctrine qui préconise un plan d'organisation sociale et économique subordonnant les intérêts de l'individu à ceux de l'État.

Mais dans le parti socialiste, à cette période, il faut distinguer alors plusieurs branches,  :

  • Les guesdiste
  • Les possibilistes
  • Les blanquistes
  • Les allemanistes
  • Les vaillantistes
  • Les anarchistes
  • Indépendantistes

Mais dans les indépendantistes, un politicien va marquer particulièrement son époque pour ses engagements et ses idées sociales ; il s'agit de Jean Jaurès.

Il est né à Castres, dans le Tarn, le 3 Septembre 1859, dans une famille de petits notables. Il rentrera à l'école normale supérieur en 1878.  Politiquement, il est républicain, mais modéré et est un grand admirateur de Gambetta. Après ses études, il sera nommé au lycée d'Albi, puis il sera charger des cours à la faculté des lettres de Toulouse en 1883. Il prononce des conférences qui lui permettent d'être sur la liste préparée par le comité  de Castres de l'Union républicaine de Ferry pour les législatives de 1885 et sera le plus jeune des députés à être élu. Mais n'ayant pas d'expérience en politique et ne connaissant pas les réalités sociales, il écoute et se forme au Palais Bourbon. Puis il va s'éloigner de Jules Ferry et commence à condamner le protectionnisme des douaniers, montrer la situation des mineurs,  défendre la nécessité de  la retraites pour les ouvriers et de pouvoir mieux instruire la population. Il va écrire des articles pour la « Dépêche de Toulouse », fréquenter des réunions syndicales, les ouvriers, les instituteurs de campagnes. En 1889, il se présente aux législative mais il sera battu.  Quelques temps après, il deviendra conseiller municipal à Toulouse, puis adjoint au maire. Politiquement, il a de nouveau évolué, par l'influence du bibliothécaire, Lucien HERR. Il se tournera définitivement vers le socialisme lorsqu’il soutiendra les grévistes de Carmaux en 1892, puis le même année, il redeviendra député à Carmaux, grâce à  des élections partielles, puis au élection de 1893. Il se présente comme socialiste et député-mineur. Le socialisme de Jaurès sera totalement différent que celui de Jules GUESDE, qui un autre socialiste. Jaurès souhaite un socialisme humaniste, réformiste, républicain, qui est l'opposé de GUESDE, qui lui souhaite une lutte des classes.

Il deviendra le porte-parole des socialistes au Palais Bourbon et sera un orateur incomparable face à ses opposants, lorsqu’il faut défendre des causes qu'il soutien.  Il s'engagera dans la grande affaire de la fin du XIXème siécle, l'affaire Dreyfus, en tant que dreyfusard, ou il dénoncera l’attitude du gouvernement face à l'affaire.Mais le camp antidreyfusard s'étant renforcé dans sa circonscription, il est battu à Carmaux aux législative de Mai 1898. Ne pouvant  reprendre son poste à Toulouse, il écrit un livre sur l' « Histoire socialiste de la Révolution Française », puis deviendra directeur politique de « La Petite République ». Il consacrera aussi son temps à réunifier les socialistes qui sont menacée par les retombées de l'affaire Dreyfus et l'entrée de Millerand, dans le gouvernement Waldeck-Rousseau. En 1901, il reprendra la direction du parti du Parti socialiste français (PSF). Il redeviendra député en 1902 et sera le chef du Bloc des gauches. En 1904, il fonde « L'Humanité ». En 1905, il voit l'unification des parties socialistes qui s’appellera la SFIO. Mais face à la montée des violences dans la même année, il se montrera pacifiste et tentera tout pour éviter une nouvelle guerre. Mais il  fera face aux violentes attaques de la droite. Il sera assassiné le 31 Juillet 1914 par Raoul Villain,le lendemain, c'est la mobilisation générale et le début de la 1ère Guerre-Mondiale. Ses cendres seront transférées au panthéon en 1924.

6 mois après son élection,  Jean Jaurès fait un discours à la chambre des députés retransmis dans le journal officiel. Il s'adresse à ses collègues et en réponse au président du conseil Dupuy, qui est à ce poste depuis le 4 Avril 1894, et quittera son poste 2 jours après le discours de Jean Jaurès, qui conteste sa politique générale  et veut promouvoir une émancipation sociale des ouvriers.  

A l'aide du document, nous analyserons comment il défend l'émancipation sociales des ouvriers.

Dans un premier temps, nous verrons la situation de la France en cette période, l'émancipation politique des ouvriers et le problème économique qu'il rencontre  . Dans un deuxième temps, nous verrons quelle idée avait Jean Jaurès sur la République  en s'aidant et défendant le socialisme. Pour finir, nous verrons le rôle important qu'a joué l'instruction avec les lois votés par le gouvernement pour émanciper la population et leur affranchissement face à la religion de la population.

I- La situation de la France pour les ouvriers

La IIIème République est  proclamé le 4 Septembre 1870, après la défaite à Sedan. Mais elle ne sera réellement fondée qu' à partir de 1875 avec les lois du 24, 25 Février et 16 Juillet 1875, qui sont relative à l'organisation des pouvoirs. En cette année de 1893, elle est dirigé par Sadi Carnot, président depuis 1887.

        A- Émancipation politique des ouvriers

La III ème République à aidé politiquement les ouvriers. On peut voir ça  dés le début du texte à la ligne 1 « Par le suffrage universel, par la souveraineté nationale », Jean JAURES veut montrer cette émancipation politique, qui touche en principale les salariés montre qu'il à une rupture avec l'ancien régime surtout pour eux. En effet, le suffrage universel sera installé qu'en 1792, qui il sera uniquement masculin. Sous l'ancien régime, on votait par suffrage censitaire on doit payer un impôt au delà d'un seuil pour pouvoir voter. Mais au début du XVIIIème siècle ont voit le retour au suffrage censitaire. Les plus pauvres ne peuvent pas la payer et ne peuvent pas voter. C'est en 1848 que le suffrage universel sera définitivement établi. Mais pour pouvoir voter, il faut avoir plus de 21 ans et surtout être un homme. En effet, le suffrage universel de 1848 ne concernent que les hommes. Il faudra attendre presque un siècle plus tard, en 1944 pour que les femmes puissent voter.  Quant à la souveraineté nationale, elle sera aussi installé pendant la Révolution Française , le 17 Juin 1789, lorsque le Tiers-État  s'est déclaré Assemblée Nationale Constituante. Elle prendra fin le 1er Octobre 1791, pour laisser place à l'Assemblée législative qui perdurera.

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