Approche Politique
Commentaire d'oeuvre : Approche Politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kmira • 7 Avril 2015 • Commentaire d'oeuvre • 6 630 Mots (27 Pages) • 859 Vues
P1 C4 Approche politique
Sujets :
-Espace et politique
-Espace du politique (abstrait : Pique en surplomb, comment la cité s’écrit, s’organise, structure l’espace). Notion d’espace public, cosmologie antique, comment la cité s’organise et se donne un centre.
-Espace de la politique (où : Sénat, élections, activité Pique...)
-La conquête de l’espace (impérialisme, conquête c/ visée impérialiste).
- Sommes-nous du même monde ? (social, mais aussi Pique)
-Le monde est-il ce que nous avons en commun ?
-Les hommes habitent-ils le même espace ? (question de l’urbanisme, de l’uniformité ou l’homogénéisation de cet espace. Fragmentarisation que la société nous oppose. )
-En quels sens peut-on dire de la question de l’espace qu’elle est Pique ? (est d’abord géométrique, astrologique...)
-Est-il légitime de se battre pour avoir plus d’espace ?
-Les hommes ont-ils un espace commun ?
Statut de la coignomia, le Pique est le lieu de la mise en commun. Les politiques d’Aristote : définit la cité c/ la communauté Pique, qui est le fruit et la résultante de la communauté précédente. Formes de communautés naturelles : la famille, le village, la cité qui est la seule Pique : la famille est domestique et le village est à mi chemin entre les deux : mise en commun des intérêts Eiques). Aristote définit toujours les choses par la fin, aborde toujours en dernier ce qui existe en premier ontologiquement et finalement.
(Pas Aristote:) Le véritable espace commun ne serait dans aucun des 3, l’homme est en communauté que dans la cité c’est ce qui le sépare de l’animal, le lieu du logos.
Arendt : le privé est ce qui est privé du public.
L’espace commun est pê l’espace de la communauté Pique ; mais il faut se demander si cet espace est vraiment commun. Qu des distinctions sociales. Bérégovoy
L’ubiquité : la capacité d’être partout (possible grâce à internet et les nouvelles technologies ?)
Le rapport à l’espace est toujours le fruit d’une instrumentalisation par le pouvoir.
Cours
Si polis veut dire ville, cité. L’urbs latin, désignant le territoire de la polis, se composant de la ville elle-même (astu) et des territoires campagnards approvisionnant la ville (la chôra) (les 2 ne s’opposant jamais chez les grecs c/ on peut ajd opposer la ville à la campagne puisque ces lieux étaient vécus c/ complémentaires). On pourrait dire que par son étymologie même la Pique est liée à l’espace. Ce sont sur ces territoires où peut s’exercer l’administration qu’il faut réfléchir. Le terme de territoire peut aussi bien désigner de petites cités jusqu’à d’immenses empires. (CF FICHE FIN EMPIRE ROMAIN)
Ce territoire a donc une dimension variable:
On peut penser avec le territoire non seulement l’espace sur lequel règne une administration, l’espace règlementé et aménage dans les confins des lines (limites) c/ pour Heidegger sur lequel s’étend la Pique et l’administration. C’est ce qu’en termes modernes il pourrait appeler le territoire nation, qu’on peut décomposer en pays ou empire région, Etat national ou fédéral.
Mais il y a aussi des lieux où s’exerce le pouvoir Pique, qu’il s’agisse de lieu où se prennent les décisions institutionnelles (Sénat, agora), lieux fermés et secrets pour certains (alcôve) ou ouverts à tous, selon les régimes Piques. Lieu de l’expression de l’opinion publique c/ les salons, les cafés, les journaux. Ou lieu d’exclusion des opposants Piques (prisons, camps) : l’ostracisme, la condamnation à l’exil. Ces lieux ont un double statut (CF FICHE FIN HETEROTOPIES)
En enfin les lieux de dissociation possible entre territoire et Etat car il y a des peuples sans territoire (Kurdes, Palestiniens) et des territoires sans peuple (Sibérie) à coloniser et à structurer.
I- Le rapport aux territoires nationaux, rapport Nation/Etat
Qu’est ce que ça veut dire de penser le territoire dans un rapport à l’homogénéisation ?
Espace et Pique renvoi à l’idée d’un territoire sur lequel l’Etat impose une forme d’organisation du territoire spécifique. Dans sa configuration contemporaine l’Etat se définit autour d’une autorité qu’on peut définir à partir de trois critères principaux : elle est ce qui a le monopole de la violence légitime (Weber) ; le dvpment d’une administration et d’une bureaucratie qui confère à l’Etat des relais pour déléguer son autorité ; l’homogénéité du territoire. Ce critère repose sur une certaine relation du pouvoir au territoire qui implique le maintien d’une domination uniforme sur des espaces importants. Dans De la démocratie en Amérique, Tocqueville avait étudié ce phénomène tome II 4ème partie « on a jamais vu, dans les siècles passés, de souverain se absolu et si Pt qui ait entrepris d’administrer par lui-même et sans le secours de pouvoirs secondaires toutes les parties d’un grand empire : il n’y en a point qui ait tenté d’assujettir indistinctement tous ses sujets au détail d’une règle uniforme ni qui soit descendu à côté de chacun d’eux pour le régenter et le conduire ».
C’est bien de l’homogénéisation du territoire que Tocqueville parle ici en réfléchissant sur l’étendue du pouvoir moderne et son caractère uniforme : l’Etat moderne va se distinguer des traditions Piques des petites cité soit grecques soit de la renaissance italienne mais aussi des empires composites (d’Alexandre, romains, mésopotamiens) qui contrôlaient pourtant de vastes territoires de manière centralisée. Car ce qui va distinguer l’Etat moderne des empires ce n’est pas l’étendue quantitative gérée c’est la manière dont l’espace va être soumis à son action. Ce que Tocqueville explique quand il parle d’uniformité, c’est que l’Etat moderne va gérer de grandes étendues de manière uniforme. Or dans l’histoire la faiblesse des moyens de communication (transport et langage) ont découpé des régions hétérogènes mal jointes entre elles, la distinction des conditions sociales rendait également impraticables
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