Quelles sont les conséquences des grandes découvertes ?
Dissertation : Quelles sont les conséquences des grandes découvertes ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Martin R • 6 Avril 2021 • Dissertation • 511 Mots (3 Pages) • 2 140 Vues
« Quelles sont les conséquences des grandes découvertes ?
Au quinzième et au seizième siècle, les différents pays d’Europe partent découvrir le monde en organisant des expéditions, comme Christophe Colomb en Amérique en 1492, Pedro Alvares Cabral au Brésil , Vasco de Gama qui découvre la route des Indes ou encore Magellan et son tour du monde en 1519. Ces découvertes ont amenées de nouveaux savoirs aux européens. Nous essayerons de comprendre quelles sont les conséquences des grandes découvertes. Pour cela nous parlerons des nouveaux savoirs acquis grâce à ces expéditions, puis nous verrons quelles étaient les relations entre les Européens et les Amérindiens.
Tout d’abord, les expéditions des européens ont permis de faire une grande avancée au niveau géographique, notamment avec la cartographie qui est améliorée grâce à l’ajout sur les cartes de nouvelles terres jusqu’alors inconnues. Les planisphère remplacent les anciennes cartes imprécises, et possèdent même des formes similaires aux planisphères actuels. Les grandes découvertes ont amenées de nouvelles connaissances culinaires, avec des plats venus d’Amérique, d’Inde comme les pommes de terre ou le maïs. De plus, les Amérindiens apportent beaucoup de connaissances botaniques car certains pays découverts comme l’Amérique, le Canada ou l’Afrique avaient une végétation importante et très différente. Par exemple, en Amérique latine on découvre des arbres aux vertus variées, comme le bois de Brésil servant à teindre en rouge. Les trajets difficiles des expéditions ont aussi incitées l’utilisation d’outil de navigation nouveaux, comme la boussole venue de Chine, ou la caravelle portugaise, inventée spécifiquement pour les explorations. On voit bien que les habitants des territoires découverts ont appris beaucoup aux explorateurs, et on pourrait penser qu’un climat amical s’est installé entre voyageurs et habitants, mais pourtant leur relation était plutôt hostile.
En effet, nous prendrons l’exemple des français et des portugais au Brésil pour montrer les rapport difficile entre les Amérindiens et les Européens. Pour les voyageurs venus au Brésil, leur désir est clairement malveillant envers les natifs, considérés comme « sauvages », « barbare », ils sont vus comme des sous-hommes. Les Européens n’exploitent pas le potentiel d’apprentissage que les Amérindiens peuvent leur transmettre, ces derniers sont vus comme ignorants et sauvages « pour justifier le peu de soin qu’ils ont des choses ». On préfère donc les réduire en esclavage et les maltraiter, comme au Pérou « les espagnols commençaient à les rudoyer ». Du côté des brésiliens, on comprend que les explorateurs sont trop avides de richesses « vous en faut-il tant ? » et qu’ils en désirent toujours plus. Les Amérindiens craignent les Européens pour leur motivation, les brésiliens désirent garder « leurs anciennes coutumes » et ne souhaitent pas se faire corrompre. On observe que c’est le rapport de force qui prime, les voyageurs dominent par les armes et la violence ce qui instaure un climat d’hostilité.
On peut conclure que les grandes découvertes ont amenées beaucoup de nouvelles connaissances, permettant un progrès scientifique et culturel. Mais ces explorations ont aussi montré la cruauté
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