Lettre de Saint Avit à Clovis

Lettre de Saint Avit à Clovis

        Le document que nous allons étudier est la lettre de Saint d'Avis au roi Clovis Ⅰ , cela en fait un document personnel au vue de son caractère de correspondance. L'auteur de cette lettre est saint Avit, évêque de Vienne, une ville du sud de la France qui appartenait aux Burgondes, poste qu'il prend à la mort de son père en 490, il est aussi théologien et poète. Il a participé à faire se convertir Clotilde, fille de Childéric Ⅱ . Le mari de cette dernière, qui est aussi le destinataire de cette lettre, n'est d'autre que Clovis Ⅰ , roi des Francs. Il est né vers 465 et mort vers 511. Roi barbare, ce dernier ce serait convertit au catholicisme vers 496 après la bataille de Tolbiac où il jure devant Dieu de se convertir au catholicisme si il lui donne la victoire, victoire qu'il va remporter . Ce baptême fait un 25 décembre, jour de la naissance de Jésus, a une importance capitale pour l’Église romaine qui a maintenant un bras armé pour la défendre. C’est à partir de ce moment-là que l’union du trône et de l’autel a commencé à se dessiner sur le territoire de la France. Parmi ceux qu’il fallait impressionner, il y a avait les Wisigoths mais également les Ostrogoths et les Burgondes. Les évêques de ces différents territoires ont commencé à désirer avoir les francs pour maître. Cette lettre qui est donc écrite peu après cet événement est un document d'une grande importance car c'est celle d'un évêque sur un territoire qui appartient aux Burgondes à un roi, après la conversion de ce dernier à sa religion, de plus Saint Avit n'a pas pu être présent lors de cet événement.  Nous pouvons donc nous demander pourquoi l'évêque de Vienne envoie une lettre au roi des Francs ? Dans un premier temps nous verrons qu'il fait l'éloge de Clovis. Dans un second temps nous verrons qu'il l'invite à répandre la bénédiction du christianisme.

Ⅰ°) Des louanges faites à Clovis

Saint Avit veut entrer dans la lettre en faisant bonne impression à Clovis, il va donc le décrire comme un homme dont le monde a besoin à cette époque, il va donc lui faire par de l'image qu'il reflète à ses yeux. On peut voir qu'il le voit comme un médiateur et un homme différent des autres.

A) Un juge providentiel

• Saint Avit commence sa lettre en rappelant que durant cette période deux religions s'affrontent, le catholicisme et l'arianisme. Mais que Clovis a su quel choix était le mieux, le catholicisme : « Les sectateurs de tous schismes (…) vidé de la vérité du christianisme .» Il montre ainsi que Clovis est un homme nouveau, censé qui a réussi à reconnaître la vérité dans le christianisme et à renoncer à sa religion.
• L'auteur montre que Clovis est choisit par Dieu : « Tandis que nous renvoyons ces disputes à l'éternité (…) vérité. » Il  en fait donc une personne divine qui traduit une admiration que lui porte l'évêque de Vienne.
• Clovis a réussi à imposer la vérité qu'est le christianisme et il est maintenant un juge pour ceux qui hésite entre les religions, juge qui tranche en faveur de l’Église : «  Car c'est de nos jours que la divine Providence a trouvé un arbitre (…) votre foi est notre victoire. » Saint Avit montre qu'il vient de mettre un terme au conflit entre arianisme et catholicisme, car lui, un roi barbare à choisit le catholicisme et renoncer à l'arianisme, prouvant que L’Église avait raison.  

B) Un roi spécial

• Saint Avit va écrire que Clovis n'est pas un homme normal. En effet, contrairement aux autres rois barbares, notamment Gondebaud, Clovis n'a pas refusé de se convertir : « Dans ces cas là, d'ordinaire (…) compagnon. » Cela montre que Clovis n'est pas comme les autres rois barbares, il ne refuse pas le catholicisme.
• Il montre aussi que Clovis ne se pose pas comme les autres rois et ne prend pas la religion à la légère et préfère l'autorité de Dieu à celle des hommes il suit donc un précepte de Jésus qui est de rendre aux hommes ce qui est aux hommes et à Dieu ce qui est à Dieu : « Ainsi préfèrent-ils coupablement le respect des hommes au salut (…) ne savoir quoi choisir. » Clovis est alors montré comme un roi sur de lui, qui ne répond que de Dieu ce qui en fait un être éclairé.
• L’Évêque ajoute à cela que Clovis, le roi Saliens à réussi à s’élever par dessus les autres en ne gardant de sa ligné que son titre d'homme, sa noblesse de roi : «  Vous, ne gardant de toute une lignée d'antique origine que la seule noblesse, vous avez voulu extraire de vous-même (…) mieux. » Ainsi, ce roi à compris que la plus haute valeur est la foi chrétienne et à voulu le montrer à son peuple.

Ⅱ) Clovis, un roi digne de sa ligné et de sa foi

Dans le deuxième paragraphe, Saint Avit va montrer que Clovis à réussi à répondre à la foi et que cela va être bénéfique, ainsi il va l'inviter à prêcher la foi à tous.  

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