L’essor de la royauté capétienne (1108-1285)

L’essor de la royauté capétienne (1108-1285) :

Introduction :

Transformation des pouvoir royaux => Vers la fin de la féodalité ? => Vers les états modernes

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Jusqu’au XIIe siècle : Domaines chatelains et autonomisation des Rois qui défient le domaine royal capétiens

Les actes royaux ne sont plus émis par la chancellerie royale mais par les bénéficiaires des actes eux même, le roi se contente de souscrire. Cependant l’autorité de ces souverains est virtuelle = le sacre (Phillipe Ier en 1059) il y à donc une suprématie royale théorique.

PB = Comment la royauté capétienne fragile parvient entre le XIe et la fin du règne de Phillipe III le hardi se hisse au rang de première puissance occidentale.

1. La réassurance de la royauté capétienne 1080 – 1180

Abbé de Cluny 1140 : affirme que la région de Cluny est un domaine sans roi sans duc et sans prince. Au XIIe, une réassurance s’observe, le pouvoir royal renait et leur autorité passée se remet en forme. Le roi prend la tête au cours du XIIe siècle des structures féodales on parle alors de monarchie féodale

Phillipe Ier (1060-1108) => Louis VI (1108-1137) => Louis VII (1137-1180) : autorité grandissante.

Louis VI met au pas les seigneurs chatelains (Actions contre le Puyset) et met à ses côtés 500 vassaux et assoie son autorité sur le domaine royal (revenus féodaux/domaine d’action/vassaux/droits de passage). Louis VII fait disparaitre les châteaux tenus sans autorisation royale dans le domaine royal et les seigneurs du domaine deviennent des vassaux. En 1146-47 le roi part même en croisade. 1137-1152 Aliénor d’Aquitaine se marie à Louis VII = élargissement du domaine royal à l’aquitaine. Au-delà du domaine la présence royale est affirmée dans le royaume, la fonction royale est remise au gout du jour et le roi garantis la paix prenant le relais des carolingiens et des paix de dieux. Le roi sacré élu de dieux doit faire la paix dans son royaume (Louis VII : Concile de Soisson en 1155 = décrète la paix dans tout le royaume) en s’appuyant sur le duc de bourgognes ou encore le comte de Flandre. Ce concile est un acte de portée générale valant pour tout le royaume semblable à une ordonnance ce qui est une première depuis les temps mérovingiens. Les grands territoires princiers du royaume deviennent les fiefs du roi mais “le roi ne tient de personne” (Abbé Suger 1145), aucune cérémonie d’hommage n’est faite.

“Le vassal de mon vassal n’est pas mon vassal” : Terme du droit moyenâgeux.

Le roi établis des contacts directs avec les sous vassaux. Le roi protège aussi les églises comme en 1126, où il soutient l’église de Clermont face aux comte d’Auvergne ce qui affirme la présence du roi dans la région devant le duc d’Aquitaine = lien avec les sous vassaux. Il met en place un impôt pour la croisade en 1146-1147 -> Impôt général, taxe exceptionnelle sur les vassaux. L’autorité royale reste cependant bornée par de puissants princes, sous Louis VI, on observe 20 ans de conflits avec les comtes de Blois-Champagne conflit qui reprends sous Louis VII jusqu’en 1160. La conquête de l’Angleterre par les normands met à mal la région à la mort d’Henri Ier => Etienne de Blois et la maison d’Anjou se disputent le territoire. Henri II devient à la mort d'Etienne maitre de ces terres et après 1157, son fils est placé à la tête de la bretagne, Henri II marie Aliénor d’Aquitaine. Le territoire de ce royaume s’étends de l’écosse aux Pyrénées mais reste vassal du roi de France pour ses possessions continentale. La situation de la lignée se fragilise à cause des discordes internes et de l’accroissement du pouvoir Baronnial en Angleterre. Un conflit éclate alors entre la famille des Plantajenais et les Capétiens.

Une réflexion sur le pouvoir est faite par les capétiens = Renaissance grâce à la redécouverte de texte Antiques transmit par les populations Musulmanes et Juive. Le pouvoir terrestre devient plus autonome et le pouvoir n’est plus seulement l’antichambre de la cité de dieux. Les réflexions sur le pouvoir sont monnaie courante et le droit romain à partir de 1170 est remis au gout du jour. L’écrit est aussi développé = littérature chevaleresque avec le terme du bon prince.

Réforme grégorienne = pouvoir Laïc s’appuyant sur le pouvoir impérial antique.

Les relations féodales vassaliques deviennent systématiques. Suger propose au royaume tout entier le vocabulaire de la seigneurerie et définit clairement les fiefs et les relations féodaux vassaliques ainsi que les prestations d’hommage au roi (CF : pyramide féodale).

1. L’affirmation capétienne (1180-1285)

Le royaume devient alors avec les croisades sous le règne de Louis VIII puis Louis IX la principale puissance occidentale. Le domaine royal couvre alors 65 % du royaume et la monarchie féodale est à son apogée.

• Construction territoriale : essor du domaine royal sous Phillipe II Auguste : augmentation du domaine royal et pose les bases d’un nouvel essor monarchique grâce aux alliances et aux armes.
• Construction financière : Les ressources de la monarchie augmentent de 70% sous Phillipe Auguste grâce aux espaces riches acquis comme Arras, l’Artois, St- Homère. Vers 1180, il obtient même une ouverture vers la mer du Nord
• Facteur chance : Mort en croisade du comte de Blois ainsi que de nombreux ennemis du roi.

En 1194, les archives royales sont perdues à Frés de Val face à richard cœur de Lion (Famille des Plantagenais). Parallèlement Jean sans Terre plantagenais lui aussi enlève la fiancée de Hugues de Lusignan : Phillipe auguste convoque la justice féodale et convoque la commise = le vassal félon est dépossédé de ses terres en 1102 et une armée est mise sur pied jusqu’à la bataille de Normandie en 1204, le roi récupère alors le Domaine.

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