La bulle d'or 1356
Commentaire de texte : La bulle d'or 1356. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ophelie Spadaro • 24 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 4 374 Mots (18 Pages) • 797 Vues
Charles IV à Metz Eposé la visite de
Texte adapté de l’ancien français par JF Huguenin, chroniques de la ville de Metz ; Metz 128 p 97-99
Audit an, le jeudi après la Saint-Martin d’hiver, La saint martin etant le 11 novembre il s'agit du 18 novembre 1356
revient à Metz l’Empereur Charles ; roi de bohème, et vint par le chemin de Thionville. Le souverain était venu à Metz pour tenir diète et y proclamer la bulle d'or. Il la publie à Metz pour montrer qu'il accorde de l'importance aux villes d'empire, il voyage énormément.
Etait avec lui l’impératrice (…) ? Le point d'interogation signifie qu'on est pas sur qu'elle l'est accompagné . Il s'agit Anne de Schweidnitz impératrice du Saint-Empire, reine de Germanie et de Bohême et comtesse de Luxembourg par son mariage avec Charles IV du Saint-Empire. Elle est la fille d'Henri II, duc de Schweidnitz-Jauer, et de Catherine de Hongrie.
étant accompagnée de plusieurs gros prince, duc, marquis, comtes, barons, chevaliers et écuyer ; princesses, dames et damoiselles de divers lieu et contrées. Les chroniques messines attribuent en la circonstances un rôlé décisif au cardinal de Perigord qui avait accompagné le dauphin Charles à Metz . Le prélat avait rappeler à l'empereur le serment avant d'entrée dans la ville ;
Alors se mirent la seigneuries, citains et bourgeoisie de la cité en bon ordre et honnête avec la justice, On peut voir ici que tout le monde , des personnes de tout les ordres accompagnent le roi
et le maire de Porte-Moselle, qui alors était nommé Jennat Grant Col, le fils de Mathieu Grant Col, lui porta les clés de la cité jusque près de Richiefmont ; Quelque bourgeois appartenant au milieux de marchand et d'artisan, prposèrent au souverain de lui livrer la ville
et l’évêque de Metz alla à son devant avec tout le clergé et plus de deux cents torches ardentes jusque outre la croix du Pontiffroy. Il s'agit de Aymar Adhémar de La Garde
Et là on fit porter deux ciels et draps de soies, chacun mis sur six lances pour les porter et soutenir, l’un sur l’empereur et l’autre sur l’impératrice. = cérémonie majesteuse
Et entrèrent par le pont des Morts. Et à l’entrée du Pont des Morts y avaient six chevaliers de Metz ordonnées qui prirent et portèrent le ciel sur l’empereur, lors du complot on noya des comploteurs sur le pont des morts
à savoir : seigneur Philippe le Gournais, seigneur Poince Guererdin, seingeur Poince de Laitre, seigneur Poince le Gournais, seigneur Joffroy de Reigecourt et seigneur Joffroy Aixiés, tous à pied.
Et pour porter le ciel sur l’impératrice étaient ordonnées six écuyers de Metz, à savoir : Gille le Bel, Perrin Xaiving, Colignon Renguillon, le grand Jehan Renguillon son frère, Jehan Lohier et Jean Braidy du Neufbourg. la publication du texte avait été l'occasion de cérémonies dont de nombreuse chronique notèrent le faste inhabituel ; ces célébrations étaient en quelques sorte des liturgies révélant la majesté du monarque. Charles 4 n'aurait pas été lui même s'il n'avait pas eu des arrières penser politiques en réalisant un travail d'ordre juridique.
En premier vinrent avant l’Empereur et passèrent avant lui les archevêques de Trèves, de Cologne et de Mayence, le duc de Bavière, le duc de Saxe, le marquis de Brandebourg, partie électeurs ; les évêques de Liège, de Strasbourg, Toul et Verdun ; le marquis de Misnie et de Juliers, et autres princes et seigneurs. Ordre bien précis figurer dans labulle Les princes électeurs : Au début ce sont le peuple, la noblesses et les princes qui, ensemble élisent le roi. Puis le vote passe des duchés éthniques, qui disparaissent, aux territoires qui les remplacent. Enfin à partir de la seconde moitié du 12s , le cercle des électeurs se réduit aux seuls princes, puis à seulement sept d'entre eux. On a malgrè tout tendances à choisir comme électeurs des membres de la famille royale, à faire donc prévaloir le droit du sang. Les autres princes eux mêmes n'ont pas le droit de choisir le souverain.
Et ces princes et seigneurs passés, marchèrent d’abord les quatre ordres mendiants, les religieux et abbés de l’ordre de Saint Benoit, les prêtres et curés, les chanoines de Saint-Thiébault, de Saint-Sauveur et de la Grande église, tous revêtus et accoutrés de chapes ou chasuble, portant croix et autre dignes reliquaires.
Et en chantant Veni Creator, avec hymnes et louanges à Dieu,= montre l'importance du religieux pour l'empereur
ils entrèrent en la cité, et en rendant grâce et Louanges aux créateur, le conduisirent jusqu’à la Grande église où ils furent reçus avec grand triomphe et noblesse mélodieuse de chantres
D’orgues.
Et après fut conduit à la cour et maison épiscopale de l’évêque de Metz,
Qui est au bout d’icelle Grande église. L’Empereur étant à Metz fit ordonner de faire au Champ-à-Seille un enclos à la partie vers l’hôpital, clôturé à l’entour, à la hauteur d’homme, si grand qu’il y pouvait bien tenir deux cent hommes,
et en cet enclos, le dimanche devant Noel, plusieurs grands princes et seigneurs reprirent leurs terres de lui.
Le dimanche avant la Sainte Lucie,
par l’ordonnance et commandement de l’Empereur, Notons d'abord qu'il avait affirmé clairement sa souverainté ; au niveau des principes d'abord, puisque le code impérial était l'expression de son autorité législative ; sans doute, la plupart des dispositions contenues dans cet acte se contentaient elles de consacrer des pratiques plus ou moins anciennes, elles n'en avaient pas moins été légitimées par l'approbation explicite de l'empereur
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