La Peste, Albert Camus
TD : La Peste, Albert Camus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bobo97490 • 21 Novembre 2017 • TD • 670 Mots (3 Pages) • 924 Vues
La peste
« Le fléau n’est pas à la mesure de l’homme, on se dit donc que le fléau est irréel, c’est un mauvais rêve qui va passer » (Camus, La Peste (1947)). Outre un mauvais rêve, c’était, pour les européens du XIVe siècle, l’œuvre de Dieu qui s’abattait sur les hommes : un signe que ces derniers avaient péché et que leur punition était arrivée sous la forme de ce fléau que fut la peste des années 1347-1349. Alors que les villes s’étendaient et se développaient de manière conséquente dans un contexte d’essor des échanges et de multiplications des voies de communication (grands pôles de commerce (la Méditerranée dominée par les villes italienne et espace nordique avec les villes flamandes, au centre des échanges entre la France, l’Angleterre et la Scandinavie)), le XIVe siècle fut également un siècle de bouleversements avec la montée en puissance des monarchies nationales mais également avec le retour chronique des famines qui affaiblissaient considérablement une partie de la population la plus pauvre. La peste noire des années 1347-1349 détruisit des corps déjà affaiblis mais elle toucha toutes les couches de la population : personne ne fut épargnée par la maladie. A travers trois documents d’époque, nous pouvons comprendre les réactions et les attitudes d’un homme d’église, d’un médecin et d’un écrivain face à la peste. En outre, à travers une miniature d’époque, nous pouvons voir à quel point l’épidémie toucha les contemporains du XIVe siècle même par le biais de l’art : en cela, nous pouvons penser aux danses macabres qui décrivaient la mort amenant les différents acteurs de la société vers leur dernière demeure. Par ces documents, nous pouvons comprendre les origines, les causes et la description de la peste ainsi que les mesures qui étaient prises à l’époque pour s’en prémunir et pour s’en guérir. En définitive, en quoi pouvons-nous dire que la peste fut un des bouleversements majeurs du XIVe siècle ? Quelles en furent les conséquences sur la société ?
Si la société tenta d’expliquer les origines et les causes de la maladie par des facteurs multiples (I), les symptômes de la maladie étaient bien connus et les médecins semblaient incapables de pouvoir y faire face (II). Les mesures prises relevaient ainsi souvent du fantasque mais pouvaient être parfois rationnelles (III) pour combattre la maladie.
- Les origines & causes de la maladie
- La notion d’épidémie : son origine / Elle vient d’Orient jusqu’en Occident / Notion d’épidémie qui émerge à l’époque. / Eclairer cette notion avec l’idée qu’on se fait de la peste = c’est la première grande épidémie vraiment connue.
- Une étoile = deux auteurs font référence à une étoile comme le présage du malheur à venir.
- Les juifs = accusés d’avoir empoisonné les puits, cours d’eau ainsi que l’air. Parler de la persécution dont ils ont fait l’objet et des conséquences sur la société (hausse des prix etc.) / Mais aussi les pauvres mutilés et les nobles, dans une moindre mesure.
- La maladie
- Symptômes : les symptômes sont connus et décrits (bosses sous les aisselles/aine / mort dans les trois jours…). Deux types : bubonique et pulmonaire
- La société face à la mort : les diverses réactions : solidarité avec les familles dans un premier temps puis face à la contagion => fuite (médecins = mal vu de fuir). OU accepter le fléau et profiter de la vie restante.
- Les conséquences sur la société : mortalité conséquente (chiffres !) + développement de l’ignorance (car pas de maîtres) + essor de la peur/imagination
- Guérir
- Le rôle des médecins : certains fuirent, d’autres restèrent mais d’aucuns n’eurent de remède préétabli. Solution d’une cure préservative et curative
- Les mesures : mesures rationnelles visant à éloigner les malades, fermer les portes de la ville etc.
- Les méthodes religieuses : prières publiques, purges, supplications, remèdes miracles…
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