Dissertation Le quatrième concile de Latran
Dissertation : Dissertation Le quatrième concile de Latran. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar razmoketlamoket • 18 Octobre 2022 • Dissertation • 692 Mots (3 Pages) • 352 Vues
Dissertation
Le quatrième concile de Latran
Au cours du XIème siècle, l’Église opère une transformation de ses stuctures qui va alors influer sur les rapports qu’elle entretient avec la société civile, ce mouvement est appelé réforme grégorienne qui prend en fait le nom du pape Grégoire VII qui est l’un de ses fondateurs. Ce document qui se passe environ 150 ans après, est le Quatrième concile de Latran de novembre 1215 tiré du Dictionnaire universel et complet des conciles, de l’abbé J.-P. Migne, de Encyclopédie théologique de 1847. Ce concile marque le sommet de la chrétienté médiévale et de la papauté après l'effort de la transformation du renouveau des structures. Les décisions prises renforcent alors l'emprise de l’Église sur la chrétienté occidentale. Ce quatrième concile va remettre en cause le degré de parenté, car depuis 1059, il est étendu au 7e degré, c’est-à-dire jusqu’à sept générations à partir d’un ancêtre commun.
Nous répondrons alors à la problématique suivante : Comment l’Église met en place une doctrine médiévale du mariage à travers le quatrième concile de Latran ? Dans un premier temps il conviendra de démontrer les affinités du second et du troisième genre avant le quatrième concile de Latran, puis dans un second temps nous verrons la conséquence du quatrième concile de latran sur le mariage.
I- Les affinités du second et du troisième genre avant le quatrième concile de Latran
A) L’interdit du degré de parenté entendut par l’Église
L’Église a toujours entendu l’interdit du degré de parenté à un seuil assez élevé. En 1059, il est même étendu au 7e degré, c’est-à-dire jusqu’à sept générations à partir d’un ancêtre commun. Cette solution n’est toutefois que temporaire car perçue comme trop stricte, et le concile de Latran IV a abaissé l’interdiction au 4e degré. Cependant, cette interdiction vaut aussi pour la famille par alliance, c’est-à-dire qu’il faut vérifier la présence éventuelle de liens déjà existants dans la famille de son fiancé jusqu’au 4e degré.
B) Les différents genres d’affinités
Le second genre d'affinité était l'affinité que les canonistes avaient imaginée entre l'un des
conjoints par mariage, et les affins de l'autre conjoint.
Le troisième genre d'affinité était celui que ces mêmes canonistes avaient imaginé entre l'un des conjoints par mariage, et les affins du second genre de l'autre conjoint. Par exemple, la femme de mon frère tient, par affinité, lieu de sœur aux autres frères et sœurs de mon frère et à moi : cette affinité est l'affinité du premier genre, l'affinité proprement dite. Si cette belle-sœur, après la mort de mon frère, vient à se remarier, il se contracte une affinité entre son second mari et moi et mes frères et sœurs, par laquelle il nous tient lieu de beau-frère : cette affinité n'est pas celle du premier genre, parce que nous ne sommes pas les parents de la femme de notre frère qui est mort ; nous sommes seulement ses affins, ses beaux-frères et ses belles-sœurs. Si ensuite, après la mort de notre belle-sœur, son second mari vient à se remarier, il se contractera un troisième genre d'affinité, par laquelle sa seconde femme nous tiendra lieu de belle-sœur, parce que nous sommes affins du second genre d'affinité avec son mari.
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