Étude du document sur l'affaire Dreyfus

Ce document est réalisé lors de l’affaire Dreyfus de 1894. Accusé injustement d’espionnage contre l’armée française au profit des allemands, cette affaire fut l’une des plus médiatisées politiquement et juridiquement. Lors de la condamnation de Dreyfus en 1895 rares sont les personnes le croyant innocent. C’est le coupable parfait, et le crime commit semble l’être aussi un peu trop. C’est ce qui emmene le colonel Picquart a douter de la culpabilité de Dreyfus et a trouver le véritable coupable : Esterhazy. Cette affaire prendra alors une réelle ampleur lors du blanchiment d’Esterhazy par le Conseil de Guerre. Le nombre dreyfusard commence donc à augmenter. Cette injustice Judiciaire sera explicitement annoncée par Zola dans « J’accuse » (13 janvier 1898). La France est alors séparée entre Dreyfusards, partisans de l’innocence de Dreyfus et Antidreyfusards, convaincus de la culpabilité de Dreyfus. Sur cette affiche on voit Dreyfus qui sert de tête à un serpent. On remarque que l’auteur n’a pas caricaturé le visage avec des traits grossiers comme le faisait la plupart des journaux à cette époque. Les traits sont fins et précis, Victor LENEPVEU veut qu’on identifie immédiatement le concerné. La trahison de Dreyfus est ici représentée par le serpent qui est le symbole du péché dans la religion chrétienne. L’épée dans celui ci avec marqué « Le traitre » signifie qu’il ne faut pas le traiter avec tendresse, qu’il mérite la violence des autres. Le serpent possède plusieurs têtes, on comprend la que l’auteur s’est senti trompé par Dreyfus, il pense que ce dernier possède plusieurs visages et qu’il n’est pas fiable. L’inscription « Musée des horreurs » signifie que l’auteur considère Dreyfus et les dreyfusards comme des monstres, et qu’il faut que la France voit leurs réels visages. L’auteur est antidreyfusard et c’est une affiche de propagande

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