Une journée type sur la colline du Pnyx : l’assemblée de l’Ecclésia et vote d’une loi dans la démocratie athénienne.
Commentaire d'arrêt : Une journée type sur la colline du Pnyx : l’assemblée de l’Ecclésia et vote d’une loi dans la démocratie athénienne.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marnie_sng • 2 Octobre 2021 • Commentaire d'arrêt • 539 Mots (3 Pages) • 628 Vues
Une journée type sur la colline du Pnyx : l’assemblée de l’Ecclésia et vote d’une loi dans la démocratie athénienne.
Il y a de cela 4 jours, il a été annoncée une assemblée qui se déroulera sur la colline de la Pnyx. N’habitant à proximité du lieu de réunion, nous avons décidé, mon voisin et moi, Asclépios, de nous y rendre à pied 2 jours seulement après l’annonce pour arriver à temps et ainsi avoir l’occasion de voter ce projet de loi qui nous concernait. En effet la Pnyx ne pouvait accueillir qu’un quart environ des citoyens d’Athènes, arriver en avance était pour nous primordial.
Très tôt dans la matinée, nous arrivions enfin à destination, le drapeau annonçant le début de la séance était alors déjà levé. Une foule immense se dirigeait vers les rampes d’accès, et tout le monde pouvait enfin prendre place au sol-même. Après avoir imploré la protection de nos dieux, le hérault accompagnant le président pouvait enfin proclamer le projet de loi examiné au préalable par la Boulè. Il déclara alors : « Citoyens d’Athènes, en ce jour vous est proposé une nouvelle loi : la hausse de l’impôt requis aux métèques, le metoikion, en faveur de l’augmentation des revenus de la cité. »
A peine le projet de loi venait-il d’être annoncé, que l’on pouvait déjà entendre un brouhaha, des sifflements et de vives exclamations au sein de l’assemblée. Quelques instants après la présentation de la loi venait le temps de discussion, le hérault demanda alors qui désirait prendre la parole. Ce projet m’importait, grâce à la location de mes terres par quelques métèques, il m’était possible d’augmenter mes revenus car étant un simple paysan mes activités ne me rapportaient pas suffisamment pour subvenir aux besoins essentiels de ma famille. N’ayant aucune qualité et capacité oratoire, il m’était impossible d’exprimer mon opinion devant cette immense foule. Il en était de même pour quasiment tous les membres de l’assemblée présents. La parole était demandée par les démagogues, qui prenaient ensuite place sur la tribune.
Ce jours-là, Xénophon et Nicias, deux personnages reconnus à Athènes prirent la parole afin de débattre à tour de rôles au sujet des avantages et inconvénients de ce nouveau projet. Xénophon bien qu’essayant d’insister sur le rôle économique des métèques, dû interrompre son discours et descendre de la tribune. Nicias ayant un grand succès avait déjà manipulé l’opinion des citoyens contre cette loi grâce à son rang élevé et aux services qu’il rendait à la cité. Il fut longuement applaudi tandis que Xénophon continuait de subir quantités d’injures et de moqueries l’empêchant de se prononcer davantage sur ses arguments en opposition avec ceux de son adversaire.
Le débat désormais clos laissait place au vote à mains levées. Le président annonçait enfin le verdict : « La majorité des voies de l’assemblée de l’Ecclésia étant contre, cette loi ne sera pas appliquée. Vous pouvez à présent, citoyens d’Athènes, quitter la Pnyx, la séance est levée. ».
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