Texte Hommage à Nos Combattants

HOMMAGE À NOS COMBATTANTS

Des milliers. Ils sont des milliers à être partis pour se battre. Des milliers en quête de justice et d’équité. Des milliers de jeunes et de moins jeunes pleins de détermination dans un seul but : délivrer nos frères et repousser l’envahisseur. Et nous, simples citoyens, profitons aujourd’hui du fruit de leur courage car nous n’avons plus à partir au loin pour défendre notre liberté.

Des milliers. Ils sont des milliers à s’être donné coeur et âme pour leur patrie. Des milliers à avoir affronté la mort et la désolation. Des milliers à avoir enduré les pires cauchemars pouvant être infligés à l’être humain. Et nous, simples citoyens, admirons aujourd’hui votre détermination qui servira d’exemple aux générations futures.

Des milliers. Ils sont des milliers à ne pas être revenu. Des milliers de femmes qui n’ont pas revue leur mari, des milliers d’enfants qui n’ont pas revu leur père, des milliers de vies ainsi brisées pour qu’aujourd’hui nous ayons la chance de vivre en liberté. Et nous, simples citoyens, honorons leur sacrifice en ce jour pour que jamais leur dévotion ne tombe dans l’oubli.

C’est dans ce but que s’inscrit le Jour du Souvenir : ne pas oublier qu’au cour du siècle dernier, des milliers de personnes sont tombées au combat pour qu’aujourd’hui nous jouissions des privilèges que la vie nous offre. Le coquelicot que vous portez en ce moment en est son symbole. Il pousse dans les champs de Flandres en France où de nombreux combats se sont déroulés lors de la première guerre mondiale. Il pousse sur les tombes de nos ancêtres tombés sous le feu ennemi lors de ces batailles. Et aujourd’hui, il pousse sur chacun de nos cœurs en souvenir du passé.

Pour conclure, voici le poème du Lieutenant- colonel John McCrae écrit en 1915 au sujet du coquelicot :

Au champ d’honneur, les coquelicots

Sont parsemé de lot en lot,

Auprès des croix; et dans l’espace

Les alouettes devenues lasses

Mêlent leurs chants au sifflement

Des obusiers.

Nous sommes morts,

Nous qui songions la veille encore

À nos parents, à nos amis,

C’est nous qui reposons ici,

Aux champs d’honneur.

À vous jeunes désabusés,

À vous de porter l’oriflamme,

Et de garder au fond de l’âme,

Le goût de vivre en liberté.

Acceptez le défi, sinon

Les coquelicots se faneront

Au champ d’honneur //Adj1 Maxime Gauthier//

Escadron 839 Lions Chibougamau

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