Rome, l'affirmation d'une Cité-Etat (VIe - IIe siècle avant J-C)
Cours : Rome, l'affirmation d'une Cité-Etat (VIe - IIe siècle avant J-C). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pabieux • 31 Mars 2017 • Cours • 1 394 Mots (6 Pages) • 757 Vues
Chapitre 1
L’affirmation d’une Cité État (VIe-IIe siècle av JC)
Introduction
Trois dates marquantes :
-509 : fondation de la république (rois étrusques chassés, Tarquin le superbe)
-272 : prise de Tarente et domination de l’Italie
-133 : prise de Numance
Comment Rome s’est-elle imposée ?
I- Rome, des origines à la conquête de l’espace italien
A- Rome, fille de la civilisation étrusque
Rome se situant sur la route du sel (Tibre) comme étant une étape vers les villes étrusques (Italie centrale, Étrurie), ceux-ci y établirent un roi. Cette domination dure environ un siècle. Elle lui apporte des savoir-faire en matière d’urbanisme et d’infrastructure (égouts). La société est organisée selon une classification censitaire qui fondent ainsi les grandes familles patriciennes et les assemblées selon leur importances… Cette division en fonction de la richesse est nécessaire pour la formation de l’armée dont les différentes armes reposent sur les revenus de ses composants (matériel sur la charge personnelle); mais se battre est un privilège que n’ont pas les pauvres. L’influence étrusque se fait sentir dans le domaine militaire (phalanges).
Rome s’émancipe progressivement du joug étrusque (Cumes, -524) et chasse Tarquin le superbe en -509. Elle instaure alors la république qui durera jusqu’en -27.
B- La conquête de l’Italie
Heurts évidents avec les trois autres puissances majeures :
-peuples italiques ( Volsques, Sabins, Samnites)
-peuples celtes ( Boiens, Ligures)
-cités grecques ( Métaponte, Cumes, Crotone…)
L’extension débute par une guerre de dix ans qui sera close à Véies(-396), qui en fait la cité la plus puissante du Latium ; s’en suit une série de conflits contre la ligue latine desquels Rome sort victorieuse (-338).
En parallèle de ce conflit général s’en établit un autre entre les romains et les samnites qui se dispute la Campanie, région riche et fertile du sud du Latium ;cela durera 50 ans environ (-343 à -290).
Enfin, la ligue latin tente un dernier sursaut mais se fait écraser (-295 à -265); l’Étrurie est liquidée, et la résistance des cités grecques est brisée (prise de Tarente en – 272). Rome est désormais la puissance dominante d’ Italie.
C-Un souple système de domination
Cette intégration s’explique par l’intelligente capacité et souplesse romaine à emprunter dans les us et coutumes d’autrui ce qu’il lui convient. Le rythme de vie des nouvelles populations soumises ne sont pas altérer, les populations ne subissent pas un joug…
Au plan politique seulement , les populations ne sont pas intégrées. Il leur est cependant possible d’accéder à la citoyenneté de droit latin (droits matrimoniaux, + testament). De plus, les populations ne sont pas dites soumises, mais alliées (socii). Enfin, certaines portions de territoire sont annexées, et d’autres transformées en colonies.
Le corps civique (citoyens + combattants) s’accroît donc rapidement. Révolution manipulaire.
II- Les guerres puniques : le heurts des impérialismes (-264 à -146)
A- L’équilibre des forces en méditerranée au début du IIIè s av JC.
Nord : peuples celtes et ibères
Centre : Rome (alliée commerciale de Carthage)
Sud : Carthage (colonie phénicienne)
Est : le monde helléniste, coeur de la civilisation profondément divisé ( Macédoine, Empire Séleucide, Empire Lagide)
...