Questions, Pages 198 - 199 Livre d'histoire terminale l et es : Le Catholicisme : Un Handicap Pour J.F.Kennedy
Mémoires Gratuits : Questions, Pages 198 - 199 Livre d'histoire terminale l et es : Le Catholicisme : Un Handicap Pour J.F.Kennedy. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 1234caro • 13 Novembre 2012 • 916 Mots (4 Pages) • 1 916 Vues
Questions, pages 198 – 199 LIVRE D'HISTOIRE TERMINALE L ET ES
Le catholicisme: un handicap pour J.F.Kennedy
1. La question religieuse est loin d'être absente du débat publique et politique. En effet, depuis la fondation des Etats-Unis, la religion majoritaire demeure la religion protestante. Lors des élections présidentielles de 1960, malgré le 1er amendement de la constitution qui souligne que la religion ne doit pas jouer de rôle dans la politique, ce qui est probable de gêner un candidat catholique est de perdre le tiers de ses votes car il n'a pas la même religion que la population américaine. Convaincre les électeurs protestant, majoritaires, devient un défi. Dans le document 4, la comparaison des scores des candidats démocrates, montre l'importance de la religion dans le choix des électeurs. Avec plus de 73 % des votes de la part des catholiques, J.F.Kennedy est élu président en 1960. A la différence, Adlai Stevenson de religion protestante, fût battu en 1956 et n'a obtenu que 51% des voies des catholiques et seulement 37% des voies des protestants. Beaucoup pense malgré tout qu'en élisant un président catholique, cela remettrait en cause la séparation de l'église et de l'état et surtout la question de la domination de l'Eglise sur l'état, doc 2 : « La doctrine de soumission de l'état à l'église est au fondement de l'église catholique ».
2. Non, JFK ne peut pas, ne pas assumer son catholicisme. Il provient d'une famille irlandaise et catholique aux valeurs très encrées et affirmées. Son père, catholique pratiquant était ambassadeur des états-unis au royaume unis. La famille détenait donc déjà un certain statut. Cependant, même si les minorités religieuses ont été décisives dans l'élection de Kennedy, il évoque dans son discours du 12 septembre 1960, que sa religion ne jouerait pas un rôle majeur dans son mandat et qu'il n'y aura donc aucunes modifications visant la question de la place de l'église dans la société, « Il semblerait qu'il me faille à nouveau expliquer non pas à quelle église j’appartiens, car cela ne regarde que moi, mais bien en quelle Amérique je crois » mais que Dieu l'aiderait seulement à exécuter avec loyauté les fonctions de Président des Etats-Unis.
3. Les relations entre les religions et l'autorité publique américaine sont déterminées par le 1er amendement de la Constitution de 1787. Trois principes, qui n'ont jamais été remis en cause, formalisent la laïcité aux Etats-Unis: la liberté religieuse, l'égalité entre les religions et la séparation entre l'église et l'Etat. Le démocrate et catholique Kennedy souhaite véhiculer un message de neutralité. Dans son discours devant l'association des pasteurs de Houston au Texas, le 12 septembre 1960, il affirme qu'aucune religion qu'elle soit catholique, protestante ou même juive, n'aura d'influence sur sa manière de diriger l'état. De plus il affirme également qu'aucune église et qu'aucune école religieuse ne recevra de faveurs ou de l'argent de la part de l'état.
4. Cette élection marque une étape essentielle entre l'état et les religions aux états-unis
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