PROCHE ET MOYEN ORIENT
Mémoire : PROCHE ET MOYEN ORIENT. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar unicorn_doudou • 15 Mai 2015 • 1 090 Mots (5 Pages) • 843 Vues
Proche et Moyen-Orient
Le proche et Moyen-Orient sont deux ensemble distincts. De nombreuses tensions qui menacent aujourd’hui encore les équilibres politiques mondiaux y trouvent leur origine. La grande diversité ethnique et culturelle, la présence des trois monothéismes et de ressources énergiques font de cette région un foyer de conflits depuis le début du XXe siècle.
En quoi la situation politique, économique et culturelle du Proche et Moyen-Orient en 1919 est-elle à l’origine de plusieurs conflits jusqu’en 1946 ?
I. Une terre d’histoire
1) Un passé important
Le Moyen Orient est une terre d’histoire ancienne où coexistent les civilisations arabes , iranienne , kurde et turque depuis l’antiquité. Berceau de trois religions monothéiste c’est aujourd’hui une zone de tensions. Sous dominance Britannique dès la fin du XIXeme siècle on voit croitre une double influence : Le panislamisme qui réclame l’union de toutes les communautés musulmanes du monde donc l’union des territoires considérés comme musulmans ; et le nationalisme. La région est également au carrefour de trois continents (L’Afrique, L’Europe, L’Asie) et un point de passage du trafic de marchandise à l’échelle mondiale (canal de Suez, détroit du Bosphore) Elle dispose de ressources pétrolières majeures (Arabie Saoudite)
2) L’effondrement de l’Empire Ottoman
En 1818 l’Empire Ottoman, allié du Reich allemand est défait à la suite de la première guerre mondiale. En 1919 la France et le Royaume Unie vont alors redessiner la carte des régions au profit de leurs influences. Cette démarche va alors à l’encontre de la volonté des nationalistes locaux. C’est la Balkanisation du Proche-Orient c’est-à-dire le morcellement d’Etats en unités politiques et géographique plus petite séparant des populations et en réunissant d’autre.
II. Une guerre politique sans fin
1) Le traité de Sèvre et de Lausanne
Le traité de Sèvres, conclu le 10 août 1920 à la suite de la Première Guerre mondiale entre les Alliés et l'Empire ottoman, est un traité réalisé durant un contexte de guerre civile initié par le sultan Mehmet VI envers le gouvernement provisoire nationaliste turc. Il a pour but de mettre en application les décisions relatives aux territoires ottomans prises lors de la conférence de San Remo. Le territoire devait être partagé au profit des Alliés, mais aussi des minorités kurdes et arméniennes1. Il ne fut jamais ratifié par l'ensemble de ses signataires et, provoquant en Turquie un conflit national autour de Mustafa Kemal, aboutit à la chute de l'Empire ottoman, à la proclamation de la République turque et à la négociation d'un nouveau traité plus avantageux pour celle-ci : le traité de Lausanne traité de paix signé le 24 juillet 1923 à Lausanne C'est le dernier traité résultant de la Première Guerre mondiale. Il précise les frontières de la Turquie issue de l'empire ottoman et organise des déplacements de populations pour assurer l'homogénéité religieuse à l'intérieur de ces nouvelles frontières.
2) La Syrie mandataire
De 1920 à 1946, la Syrie a été administrée par la France sous un régime de mandat de la SDN. Le mandat français sur la Syrie et le Liban a été institué par la Société des Nations le 25 avril 1920 après la Première Guerre mondiale1. Il devait permettre officiellement aux États du monde arabe d'accéder à l'indépendance et à la souveraineté, sitôt après avoir atteint un niveau suffisant de maturité politique et de développement économique2. Quatre mandats ont été créés, le gouvernement de la Palestine
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