Les massacres de Sétif et Guelma en Algérie
Fiche de lecture : Les massacres de Sétif et Guelma en Algérie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SanaeG1 • 7 Mai 2014 • Fiche de lecture • 696 Mots (3 Pages) • 932 Vues
Le 8 mai 1945 est la date, dans le calendrier grégorien, de deux événements historiques :
La victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe marquée par l'annonce de la capitulation de l'Allemagne. Ce jour est appelé par les Anglophones le « V-E Day » pour « Victory in Europe Day (en) ».
Les massacres de Sétif et Guelma en Algérie.
Cette date historique est rappelée notamment par de nombreux odonymes en France (Rue du 8-Mai-1945, etc.).
Les préférences des vaincus entre le bloc de l'Est et le bloc de l'Ouest transparaissent, au moins, dans la direction où se situent leurs plus grandes craintes. L'amiral Dönitz, désigné par Hitler comme son successeur, de même que les personnes de son entourage, ont enfin compris que toute résistance est vaine et qu'ils ont tout à redouter des Soviétiques. Ils ne songent plus qu'à amadouer les Occidentaux en espérant obtenir d'eux des délais pour continuer à tenir à l'Est en vue d'y sauver l'essentiel de leurs troupes et de rapatrier le maximum de population.
C'est dans cette intention que Dönitz envoie, une première fois, à Reims, siège du QG d'Eisenhower l'amiral Hans-Georg von Friedeburg. Le général américain l'éconduit, tout en prévenant Staline des tentatives allemandes.
Dönitz réitère ses avances le 6 mai en désignant alors le général Jodl, son chef d'état-major, mais Eisenhower exige une capitulation immédiate en assortissant ses dires de très graves menaces (bombardements aériens intensifiés, tirs contre tout soldat se réfugiant à l'Ouest...). Finalement Jodl signe.
C'est donc le 7 mai 1945, à 2 h 41, que la reddition de l'armée allemande est signée à Reims dans une salle du Collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) abritant le Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force par le maréchal allemand Alfred Jodl1, en présence des généraux américains Walter B. Smith et Eisenhower, du général français François Sevez et du général soviétique Sousloparov. Les combats devant cesser le 8 mai à 23 h 1. L'acte signé est purement militaire
Ceci provoque la fureur de Staline qui veut que la capitulation de l'Allemagne soit réalisée dans sa capitale, à Berlin, où les soldats de l'Armée rouge règnent en maîtres2. Les journalistes occidentaux répandent rapidement la nouvelle de la capitulation, précipitant ainsi les célébrations. Les combats continuent cependant sur le front de l'Est.
L'exigence de Staline, fut honorée et une nouvelle signature eut lieu le 8 mai, dans la nuit du 8 au 9 mai à 0 h 16 heure russe (23 h 16 heure de l'Ouest), dans une villa de Karlshorst dans la banlieue Est de Berlin. Les représentants de l'URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis arrivent peu avant minuit. Après que le maréchal Georgi Joukov eut ouvert la cérémonie, les représentants du Haut commandement allemand, emmenés par le maréchal Wilhelm Keitel, sont invités à signer l'acte de capitulation entrant en vigueur à 23 h 1, heure locale3 (heure d'Europe centrale), soit le 9 mai à 1 h 1, heure de Moscou. C'est l'amiral
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