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Les guerres médiques

Commentaire de texte : Les guerres médiques. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  2 395 Mots (10 Pages)  •  1 919 Vues

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PLATEES

CONTEXTE :  
« Tous les peuples qui, étant grecs, se sont livrés aux Perses, sans y avoir été contraints, devrons, quand la Grèce aura triomphé, la dîme de tous leurs biens au dieu de Delphes. » Hérodote l’Enquête, livre VII paragraphe 132. Là est montrer la volonté du panhellenisme, l’alliance grecque, face a l’ennemi, a la fois le barbare et le traître.
             

En pleine guerre médique, la mort de Darius Ier  en 486 contraint son fils Xerses a le succeder et après la victoire grec a Marathon en 490 celui-ci cherche a se venger et conquerir une bonne fois pour toute le monde grecque, est engagé un niveau de force sans précdédentes. Face aux Perses, 31 cités grecs au Congrès de Corinthe en 481 confient égémonie a Sparte. Après sacrifice de Léonidas et ses 300 spartiates aux Thermopyles puis bataille de salamine ou Grecs l’emportent malgré l’infériorité numérique de leurs navires. Devant le désastre Xerses retourne a son Empire, laissant son bras droit le général Mardonios avec une troupe d’élite charger de finir la conquête.

En 479 Bataille Platées. Grecs commandés par le régent Sparte Pausanias.

Grecs = selon Hérodote 38  700 hoplites (infanterie lourdement armé j’en parlerais après) dont 10 000 hoplites spartes et 8 000 hoplites athéniens, en tout 110 000 en comptant l’infanterie légère.

Perses= selon Hérodote 300 000 et 50 000 mercenaires grecs (exagerer) en vrai plus proche du nombre des grecs voir moins.Grande victoire grecque, selon Hérodote peu de pertes cotes grecs, Mardonios mort et en même temps victoire navale grec au Cap Mycale.

Texte :

  1. Hérodote l’Enquete, livre 9 rédigé en 445 soit 34 ans apres Platées. Dit ce qui s’est passer chez les combattants grecs avant et après bataille.
  2. Serment de Platées, prononcée par Athéniens avant de combattre gravé sur la stèle d’Acharne après bataille.
  3. Noms des peuples grecs ayant combattus pendant guerre médique gravé sur la colonne des serpents, une sculpture dédié à l’Appolon de Delphes après bataille.
  4. Thucyclide né 19 ans après Platées, historien athénien, écrit Histoire de la guerre du Péloponnèse qui relate entre 431-411 la guerre entre la ligue du Péloponnèse dirigé par Sparte et la ligue de Délos dirigé par Athènes, extrait critique général des armées grecs Pausanias bien après bataille alors qu’il est déjà mort en traitre a cause de ses liens avec l’empire perse.

La bataille de Platées, témoignage d’un héllénisme concret ?

  1. Les profits de la bataille  1- Le butin   2-la gloire
  2. La mémoire grecque        1- Les rites funéraires   2- La religion
  3. Le panhéllénisme              1- L’hégémonie de Sparte   2- Une victoire commune ?

Les profits de la bataille , de nombreuses façons, csq de la victoire et même une des raisons de la guerre.

Le butin, peut être sous forme matérielle ou d’être vivants. Le butin est un acte de guerre, enrichissement personnel mais aussi moyen de financer la guerre. Pour les vaincus leurs sorts diffèrent, femmes/enfants réduits en esclavage tandis que soldats peuvent être rançconnés contre argent ou echange soldats, mais dans de rares cas tués. Ce qui caractérise la culture et l’alliance commune grecque est surtout le partage de ce butin, Hérodote dit : « on partagea le reste et chaque peuple reçut la part qu’il méritait, en concubine des Perses, or, argent, objets précieux et bêtes de sommes ». En effet, partage selon mérite, et dans le cas d’alliance répartition régler d’avance. Souvent terres et maisons reviennent à l’allié locale et biens et meubles à l’allié qui vient de loin. Aussi une part aux dieux avec offrande comme ici la colonne des serpents à l’appolon de delphes, statue de zeus et poseidon. La part aux mérites se faisant souvent par le général en chef qui décidait a qui en revenait le plus. Dans le cas de Platées Pausanias fit répandre tout le butin au sol avant de procéder au partage qui fut fait peuple par peuple selon leurs mérites après que les hilotes aient tout  colléctes et rassemblés. Les chefs ont la plus grande partie, Hérodote dit :  « pour pausanias on réserva dix parts de tout, femmes, chevaux, talents, chameaux, et tout le reste ».

La gloire, est aussi recherché pendant la bataille. Chaque peuple et chaque homme veut prouver son courage, son mérite et sa force. La guerre d’abord une affaire de citoyens (même si tt les soldats le sont pas) , a responsabilité de défendre sa cité contre l’ennemi. Le citoyen guerrier à des valeurs à respecter, celles de sa cité : dans serment de platées les Athéniens disent « Je combattrais tant que je vivrais et je ne placerai pas la vie au-dessus de la liberté. ». Dans ce qu’on appelle la cité-hoplitique on retrouve donc l’hoplite, le soldat citoyen dans le plus large cas lourdement armé qui est le héros des guerres dans la Grèce Antique, ils ont véritable prestige et gloire, ils incarnent la cité, ont une morale de la bataille comme reflete le serment. Combattent en phalange, formation de combat serrés ou prime la cohésion. La gloire de la cité est le reflet de sa force, dans l’Enquête les Athénien veulent faire valoir leur droit d’avoir la place principale pendant la bataille, pour en partie avoir le plus de butin et de prestige, pour cela ils rappellent leurs gloire passés lors d’ancienne bataille, Hérodote dit « Par notre rôle à Marathon , du moins,  nous méritons d’obtenir ce privilège et d’autres encore » Donc la gloire est à la fois un moyen et un but chez les grecques.

Chez les grecques la mémoire est très importante à la fois dans leurs croyances et leurs rites concernant les morts et les dieux.

Les rites funéraires sont primordiaux chez les grecques, marque leur envoie en enfer où ils attendront d’être jugés, différents selon les peuples là ou les soldats morts sur le champ de bataille sont enterrés à même le champ dans un polyandrion et ou les Athéniens se distinguent en ramènant les corps dans le cité pour des funérailles publiques au démosion sema, le cimetière public, bien que dans le cas de Platées ils furent tous enterrés à côtés du champ de bataille. Dans cas de guerre,  la tradition héllenique permet une trêve ou héraut demande les corps des morts du côtés des vaincus mais JAMAIS arrivé pendant Guerre Médique car tradition avec les barbares trop différentes. Pour autant rites différents chez les grecques, là ou Sparte enterre séparemment les irènes qui sont les jeunes spartes entre 20 et ans, les hilotes et les autres soldats de Sparte. Les autres peuples, Hérodote cite les Tégéates, les Athéniens, les Mégariens et les Phliasiens enterre tout le monde dans la même fosse. Chez les Athéniens est fait l’oraison funèbre, le discours aux morts ou on fait l’éloge de leurs bravours, en effet les morts sont très respectés, leurs noms  sont inscrits sur des stèles qui seront lavés chaque année après bataille par Platéens en souvenir aux Grecs tombés pendant la bataille et en signe d’hommage. Le souvenir des vainqueurs est donc perpétués mais aussi de ceux n’ayant pas participés à la bataille Hérodote dit « Les autres nations dont on montre à Platées les sépultures, honteuses de n’avoir pas prit part à la bataille, ont élevé chacune un tertre funéraire vide, pour en imposer aux générations suivantes » la mémoire est donc aussi question d’honneur.

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