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Les débuts de la Rep V-IV siècle

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Par   •  19 Février 2018  •  Cours  •  1 652 Mots (7 Pages)  •  490 Vues

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LES DEBUTS DE LA REPUBLIQUE (V-IVème SIECLES)

        Les Romains n’ont pas de mot pour désigner ce qu’on appelle la République. Res Publica signifie la chose publique, rien à voir. Et la république antique ne s’oppose pas à la monarchie. Les contemporains utilisent le terme de Libertas (Liberté) donc c’est un régime de liberté. Cette république est un processus qui se construit progressivement. Les lois viennent après, le premier texte officiel est au milieu du Vème siècle. On a deux tendances historiographiques :

  • l’école prosopographique : leur historiens se place sur le plan politique, ils étudient ceux qui exercent les fonctions politiques, cette école favorise les jeux de pouvoirs et les ambitions. Ca donne une image de la  république comme une sorte de grande famille qui exerce le pouvoir, respecte certaines règles.
  • La seconde tendance est l’étude des cadres civiques : les historiens qui s’intéressent aux collectivités de citoyens et leur relation avec les pratiques politiques.

La loi des 12 tables date de 450, c’est le premier texte juridique de l’histoire de Rome. Cette loi n’a pas été retrouvée en tant que tel mais de nombreux auteur en ont fait référence et en ont cité des extraits. Toutes les infos qu’on a sur ces siècles viennent d’auteur qui écrivent bien plus tard.

  1. UNE CITE EN CONSTRUCTION

  1. La lutte entre patriciens et plébéiens

On a une lutte entre patriciens et plébéiens au niveau politique et économique. Ce clivage entre eux va empêcher Rome de connaitre une expansion territoriale à partir du IVème siècle. Peu à peu Rome va exercer son hégémonie sur l’Italie centrale. Cette lutte s’appelle « le conflit des ordres ».

Patriciens : vient de Patricii qui veut dire descendant. Ils se présentent comme les descendants des sénateurs de l’époque royale et vont confisquer le pouvoir politique à travers les magistratures au détriment de ceux qui ne sont pas patriciens. Ceux là appartiennent à des gentes : romains sous leur influence.

Plébéiens : tous ceux qui ne sont pas patriciens. La Plèbe est celle qui n’a pas de gens, qui n’appartient pas à une gens.

Ce clivage entre patriciens et plébéiens ne date pas de la naissance de la république. La liste les fastes consulaires a, jusqu’en 486, des noms plébéiens. C’est donc la naissance de la Patricia. Dans la tradition (Tit Live) on nous montre qu’il y a eu des conflit très violent entre patriciens et plébéiens. En 494, on nous montre une plèbe mécontente des patriciens et occupe la colline du L’Aventin. Elle fait sécession et donc se sépare. Rome a deux entités opposées. L’institution dominée par les patriciens est le Sénat. Elle va accepter la création d’une magistrature réservée à la plèbe pour les ramener à Rome : Tribun de la Plèbe. En 471, le Sénat accepte que la plèbe est sa propre assemblée : le concile de la Plèbe. On voit se dessiner des institutions propre à la plèbe.

Sous la pression des Tribuns, en 451, on a une commission réservés aux patriciens et plébéiens : les deselvir : met par écrit des règles de droit et les publier. Il va y avoir un texte de loi : la loi des 12 tables et ça permet à tous citoyens romains de connaitre les règles. La difficulté est de voir ce qui est une réalité du Vème siècle ou de l’époque de l’écriture des auteur, bien plus tard.

  1. La seconde fondation de Rome

Depuis le début de la république on a des batailles entre Rome et Veies. La tradition nous montre une lutte à mort. En 426, Fidel (ville) passe sous le contrôle de Rome (près du Tibre) et le conflit continue en 406. La plèbe a besoin de terre donc Rome doit s’étendre et à partir de 406 on a le conflit entre Rome et Veies qui aurait duré 10 ans. Ca apparait un peu comme une nouvelle guerre de Troie. Et Rome se voit comme Troie qui se venge des Grecs. Camille, un dictateur, aurait finit par l’emporter parce qu’il aurait demandé à Junon de rejoindre le camps de Rome (c’est la divination protectrice de Veies). En 396, Veies est vaincue et son territoire est annexé par Rome, accroissement de Rome et on donne des terres aux plébéiens. Mais Camille s’oppose à la plèbe parce qu’il avait promit qu’une partie du butin irait à Apollon de Delphes et donc Camille est exilé.

On a le déplacement des Celtes qui viennent de Gaule et qui veulent des terres. Ils lancent des raids au sud et vont finir par menacer Rome. Les romains seront battus en 390. Brenus, le chef gaulois, va mettre le siège devant Rome. Il n’assiège pas tout Rome, les habitants avaient fuit. Les romains ont intégré un passage om Camille serait revenu et aurait battu les romains et récupéré la rançon. C’est un événement historique et pas légendaire parce que c’est le premier événement mentionné par les Grecs. La tradition se modifie bien évidement. Cette épisode présente la refondation de Rome car les Celtes l’auraient détruite. Camille est présenté comme un second Romulus.

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