Les Européens et la mer dans le monde moderne
Note de Recherches : Les Européens et la mer dans le monde moderne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Janvier 2014 • 4 361 Mots (18 Pages) • 945 Vues
Cours d'Histoire Moderne du 13/01/2014
Les Européens et la mer dans le monde moderne.
Introduction : Les temps long de la mondialisation : vers un monde européen.
Nous avons un monde représenté comme un monde d'archipels, avec des peuples plus ou moins isolés.
Ex. : - les îles, qui sont loin de soupçonner d'autres vastes territoires.
- A l'inverse, d'autres groupes connaissent d'autres groupes, d'autres peules, d'autres territoires.
Nous avons alors l'apparition du développement du processus de mondialisation qui se met en place : ex. : capacité d'accumulation des richesses, degré de connexité, réseaux commerciaux...
Certaines sociétés sont donc plus isolés que d'autres : ex. : Les Incas, les Aztèques...
Certaines sociétés vont avoir la capacité à se battre. On a une vision différente du monde selon les différents groupes sociaux. Nous allons avoir des sociétés qui vont en écraser d'autres avec des moyens très ouverts et très différents :
regroupement d'hommes,
compétence technique,
compétence mentale...
Ex. : les Européens + les Chinois sont très nombreux et à l'inverse d'autres le sont moins.
Certains groupes vont alors s'éteindre du fait de leur faible part numérique.
Ex. : La force d'inertie (qui représente une conscience importante d'un peuple, sa force religieuse, sa capacité numérique...) n'est pas forcément suffisante pour faire tomber un peuple entier comme les Chinois.
Nous avons des moyens de communication qui vont se développer dans des régions comme l'Europe avec la maîtrise de l'écriture et de la monnaie, qui sont des moyens essentiels. Si on a pas de moyens de communication comme l'écriture, les connaissances acquises s'éteignent et les population futures doivent tout recommencer et tout réapprendre. La possession de la monnaie représente la volonté d'enrichissement des sociétés pour la croissance économique importante du pays, le but étant la thésaurisation, donc une accumulation de monnaie, accompagné d'une volonté d'idée neuve et d'un savoir-faire.
Lorsqu'il y a un nombre important d'homme, on a une potentialité de découverte, d'idées nouvelles.
Dès le XVe siècle, nous avons les Portugais qui contournent l'Afrique en quête de terres nouvelles avec :
Une logique d’expansion et de colonisation vers l'extérieur,
L'exploration qui améliore les moyens techniques,
L'amélioration des connaissances sur le monde,...
Ex. Les Chinois sont largement en avance sur les moyens techniques que les Européens avec l'exemple en 1431 de l'immense navire de Zheng He largement plus développé les navires européens comme la Santa Maria de Christophe Colomb en 1492.
La traversée de l'Atlantique et son retour s'est effectuée grâce aux Portugais et à leurs moyens techniques avec la découverte des courants marins et des différents vents.
Ex. : avec la caravelle de Christophe Colomb qui renverse les puissances techniques.
Nous avons à cette époque la naissance d'une puissance économique avec la naissance de la première économie monde, une économie organisée autour d'un cœur économique avec des périphéries qui gravitent autour. On a donc un caractère polycentrisme européen qui pousse vers la concurrence. Contrairement les Chinois sont très unis sur tous les plans, ce sont eux les plus « forts ». Si les Portugais s’affaiblissent, un autre état européen prend alors le relais.
L'Europe occidentale est donc très dynamique sur le plan économique, on a une autonomisation de l'économie en Europe, une économie qui devient indépendante de la politique et de la religion.
L'Europe s'est donc dédoublée de l'autre côté de l'Atlantique en Amérique : on parle alors d'une Europe Bis.
Problématique : De quelle façon les Européens ont-ils implanté leur modèle en Amérique ?
Chapitre I : Les Européens face aux nombreux mondes ou comment les Européens ont-ils annexés à leur monde le continent Sud-Américain et amorcé la mondialisation.
I. La rencontre entre Européens et Amérindiens.
A) L'émerveillement initiale.
1519 : Cortès arrive sur l'empire Aztèque. Il est alors impressionné par les civilisations.
Tenochtitlan est alors la capitale des Aztèques (actuellement Mexico).
Cortès fait alors très rapidement une comparaison avec les villes européennes.
Cette capitale est alors une ville construite sur l'eau, avec de grandes routes et un déplacement de la population qui s'effectue par le biais de barques. C'est une très belle cité de plus d'1 millions d'habitants et qui est au summum de sa puissance à l'arrivée de Cortès en 1519. C'est un territoire marécageux, avec des infrastructures importantes : développement des voies de communication, avec des aqueducs. Cette ville possède une capacité architecturale importante, en effet les Aztèques ont réussit à construire une ville sur un lac.
On a donc un transport de marchandises fluvial et maritime. Mais il n'y a pas d'animal de trait comme le cheval donc il n'y a pas de charrette.
On a affaire a une société esclavagiste, vivant du luxe.
Cortès est alors très intéressé par les métaux comme l'or,l'argent, les pierres précieuses mais aussi par le cacao qui sert à l'époque de monnaie d'échange.
On a une région qui est aussi riche que les marchés espagnols. On a un réseau d'échange important chez les Aztèques notamment
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