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Les Collèges Au Siècle Des Lumières

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Par   •  7 Avril 2014  •  2 920 Mots (12 Pages)  •  822 Vues

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Les collèges au siècle des lumières

Plan :

I Les collèges au XVIIIe siècle

1- Etablissements et administration des collèges

2- Personnel et enseignement

3- Les élèves face à la discipline et la vie scolaire

II) L’enseignement face aux critiques de son temps

1- Critiques

2- Les projets de réforme

3- Premières nouveautés concrètes

III) La suppression de la Compagnie de Jésus : Un bouleversement

1- D’importantes mesures réformatrices

2- Une décision qui fait naitre l’anarchie

3- 1789 : Une nouvelle voie pour l’enseignement

Intro :

L’enseignement secondaire sous l’ancien régime était donné dans des établissement appelés « collèges ». A l’origine, les collèges servaient de centre d’hébergement pour les étudiants des universités médièvales, en particulier pour les écoliers pauvres et les boursiers. Ils sont peu a peu devenus des lieux d’étude.

Cet enseignement, était, sauf exeptions celui de l’aristocratie de naissance et d’argent. Il était l’héritage de plusiseurs siècles de tradition où l’Eglise et l’état monarchique s’étaient prétés un appui mutuel pour l’éducation de la jeunesse.

Il visait à faire de ces jeunes gens des sujets dociles et de bons chrétiens, mais aussi des hommes cultivés et de belles manières, réalisant en quelque sorte l’idéal de « l’honnête homme ».

En quoi ces siècles de tradition se sont ils heurtés aux nouveaux idéaux du siècle des lumières ?

Dans un premier temps, nous tenterons de définir avec précision ce qu’était un « collège » au 18e siècle. Puis, dans un deuxieme temps, nous verrons pourquoi des critiques ont émérgé a son egard au cours du siècle. Enfin, nous nous pencherons sur les bouleversements qui se sont produits à la fin 18e siècle dans l’enseignement secondaire.

I Les collèges au XVIIeme

1/ Etablissements et administration

La Grande encyclopédie les définit comme le « bâtiment où l’on enseigne à la jeunesse les « sciences, belles lettres et arts »

On y trouve des chapelles, des classes, des logements pour étudiants et profs

Les études commençaient par les basses classes ( les commençants), puis par celles de grammaire qui correspondent a la 6eme,5eme,4eme (on entre en 6eme a 10 ans) . Les études continuaient par les « humanités » ( 3e,2nd ) qui conduisait les enfants a la classe de réthorique. Les études s’achevaient par 2 ans de philo .

Tous les collèges n’avaient cependant pas la même importance : Les « collèges que l’on dit de plein exercice », présentaient un cycle complet d’études (10aine de prof, 2-300 élèves). La majorité des établissements s’arrêtaient à la rhétorique voir aux humanités. On trouve de nombreux petits établissements au XVIIIeme : les parents veulent garder leurs enfants près de chez eux, de plus un collège est un signe de prestige pour la ville.

A la fin de l’Ancien régime, on compte 180 collèges de plein exercice, 208 dont le cycle n’est pas tout a fait complet, et 180 qui ne comptent que quelques classes, a savoir 2 ou 3 classes de grammaire

Sur le plan administratif il y avait deux catégories de collèges : ceux rattachés a une université, et ceux qui ne l’étaient pas.

Universités : Soumis a l’autorité d’un recteur. C’est l’université qui délivrait les grades (baccalauréat, licence, maitrise des arts).

Etablissements congréganistes: Depuis le 16eme essor des congrégations religieuses. De ce fait, on trouvait des établissements tenus par des jésuites (qui s’occupaient d’une 100aine de collèges en 1760), les oratoriens (30aine 1789), bénédictains.

Certains etablissements congréganistes affiliés a une université car c’est elle qui délivre les dîplomes necessaires a la poursuite des études en faculté. Mais l’université pouvait les refuser : ex : paris et aix qui redoutent la concurrence des jésuites mais ceux-ci délivrent une « lettre testimoniale » qui avait au final autant de prestige que les grades. Au contraire les jésuites sont accepetés par ex a Poitiers ou Montpellier.

Les collèges étaient soumis a un droit de contrôle de l’évèque du diocèse et des magistrats municipaux.

-Concernant le financement, il existait diverses sources de revenu :

Legs de particuliers( but religieux et philantropique). Mais egalement une intervention du clergé qui affecte a tel ou tel collège une partie de ses dîmes par exemples. Une Intervention des villes également. L’état quant a lui intervenait essentiellement dans les collèges qui préparaient aux écoles royales de l’armée et de la marine. Si ces revenus ne suffisaient pas, le collège pouvait prélever une petite redevance sur ses élèves. (Par exemple, au collège de Troyes, les étudiants doivent débourser 12 livres par an)

2/ Personnel et enseignement

Dans les collèges congréganistes, le personnel était congréganiste.

Dans les collèges des universités, pour devenir régent, il fallait sortir diplomé de la même université dont dépendait le collège. Mais il suffisait enfait d’avoir atteint un nombre suffisant d’inscriptions. Dupont ferrier dit « il était le prix de l’assiduité plus que du savoir »

Rien n’interdisait à un laique de prétendre à une régence mais dans la pratique ils étaient exclus (en effet les universités interdisaient le mariage à leurs régent, de plus les régents vivaient souvent en commun dans l’établissement).

Dans les collèges des petites villes, les régents étaient souvent de jeunes abbés qui n’avaient pas atteint l’âge de recevoir les ordres sacrés.

L’enseignement :

Il était sensiblement le même dans tous les collèges. Chaque classe avait a sa tête un régent qui dispensait

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