Le « métier » de citoyen à Athènes

Histoire – Dossier p44/45

Le « métier » de citoyen à Athènes

• 1) Tout d'abord, les citoyens athéniens possèdent des droits politiques. Ils ont le droit de vote mais également le droit d'éligibilité. Ils ont accès à toutes les assemblée de la démocratie athénienne et pour finir, les citoyens modestes occupant la fonction publique reçoivent une indemnité (le mishtos) afin de faciliter leur participation à la vie publique.
  Mais la politique n'est pas le seul domaine leur offrant des droits, il y a aussi la religion. Quelque soit la classe social du citoyen, il est en mesure de participer aux grandes fêtes de la cité.
  Pour finir, les athéniens ont le droit d'intenter une action en justice comme victime ou pour défendre l'interêt commun, c'est à dire, de porter plainte.

2) Selon Périclès dans son discours rapporté par Thucydide, non. Afin d'être un bon citoyen, il faut s'occuper de la vie politique. En effet, il qualifie les hommes qui ne se mêlent pas de la vie politique, d'inutiles. Il explique qu'on peut très bien s'occuper de ses affaires privées, tout en étant au courant et en participant à celles de la cité. Ne serait-ce qu'un seul vote, ou encore une suggestion suffirait à intervenir dans la vie du gouvernement, car au nom des athéniens, Périclès déclare estimer que les paroles ne nuisent pas à l'action, au contraire, elles la guide.

3) Les citoyens soldats sont répartis en trois catégories :
- les citoyens pauvres sont les rameurs et des fantassins légers

- les citoyens de condition aisée sont quant à eux, les hoplites

- les citoyens les plus riches sont cavaliers.

• 4) Cette diversité est due comme préciser ci-dessus, à la classe social des citoyens-soldats. En effet, les rameurs et fantassins légers sont des postes occupés par les plus pauvres car l'armement est considérablement moindre. Ils ne portent pas d'armures, ne sont armés que d'un arc, d'une fronde ou de javelots.
  Ceux de condition aisée sont au contraire, lourdement armés. Casque, cuissardes, cnémides, bouclier, lance, épée, l'équipement est complet.
  Et pour finir, les soldats les plus riches sont cavaliers donc sur des chevaux, et financent la liturgie.

• 5) Le soldat athénien s'engageait tout d'abord à être solidaire, à ne jamais abandonné un compagnon ; mais également à ne pas abandonner le combat et donc l'armée, à défendre l'empire, à le rendre plus fort et non amoindrie. Et ce, dans la mesure de leur force.

6) Les soldats prêtent serment de respecter la parole des Dieux et des hommes qui « exercent le pouvoir avec sagesse ». Ils doivent défendre l'empire en laissant diriger ceux au pouvoir, en respectant les lois établies, ce qui signifie qu'ils ont comme devoir d'empêcher quiconque tenterait de prendre le pouvoir par la force (= un coup d’État). Et enfin, de respecter les cultes ancestraux.

• 7) D'après ce texte, la liturgie en Grèce antique est le fait que les riches citoyens participent financièrement à la vie publique en dépensant par exemple leur argent dans l'élevage des chevaux, les frais d'un chœur ou encore d'une fête sportive. Accueillir des hôtes étrangers, aider leurs concitoyens les plus pauvres et renforcer leur contribution en cas de guerre faisaient également partis de leurs obligations.

• 8) La liturgie est un devoir puisque si cette-dernière n'était pas « respectée » une punition les attendait. Ils étaient dans l'obligation d'y participer sinon les Athéniens allaient les punir comme « s'ils t'avaient pris à voler leurs biens ».
  En effet, la liturgie était imposée car bénéfique à l'Empire, tels que les impôts ou autres.

• 9) A la lecture de ces documents on peut tout à fait comprendre, que non, tous les citoyens d'Athènes n'avaient pas les mêmes droits et devoirs. En effet, les pauvres et riches étaient différents mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette différence ne profitait pas qu'aux riches.
  Effectivement, les pauvres se voyaient occuper les postes militaires les plus durs et dégradants mais les citoyens riches, eux, se devaient d'aider financièrement la vie publique.

• 10) En Grèce antique, c'est toute la population qui était croyante. Polythéistes, ils priaient plusieurs Dieux pour qui ils avaient un respect infini. Les citoyens riches devaient alors donner de l'argent pour la liturgie religieuse ; les soldats eux, prêtaient serment devant les Dieux ; des sacrifices étaient présentés en l'honneur d'Apollon ; etc. Les citoyens avaient alors des devoirs religieux qu'ils respectaient scrupuleusement.

Bilan :

C'était un lundi après-midi, je me promenais sous un soleil de plomb dans la ville que je préférais au monde, la plus belle à mes yeux, Athènes. Je vaguais dans les rues magnifiques, observait les monuments tous aussi impressionnants les uns que les autres puis décidais de m'assoir un moment afin de récupérer un peu de cette petite excursion dans cette ville qui représentait pour moi le bonheur.

En me dirigeant vers mon banc, celui qui me tenait tant à cœur, je vis qu'une autre personne était assise dessus ; un peu déçu, je m'y posai tout de même.

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