Le cygne noir
Cours : Le cygne noir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 26 Mars 2013 • Cours • 1 315 Mots (6 Pages) • 725 Vues
Certains auteurs et en particulier Patrick Suskin, Gaétan Soucy et Darren Aronofsky ont utilisés le thème des deux frères comme forme artistique pour illustrer une lutte intérieure. On peut souvent remarquer cette lutte dans différents contextes comme les maladies mentales, l’homosexualité, la dépression et autres sujets controversés. On parle ici d’une lutte intérieure lorsqu’il s’agit d’une confrontation entre plusieurs idées ou de différents traits de la personnalité, lors d’une prise de décisions importantes. Cela peut même mener à une lutte à mort. Le célèbre psychanalyse Sigmund Freud est l’auteur des différentes instances de la personnalité, soit le << Surmoi >>, le << Ça >> et le << Moi >>. Le surmoi représente la raison tandis que le ça représente davantage les pulsions de l’être humain. Entre le surmoi et le ça, on retrouve le moi qui démontre plutôt l’équilibre entre ces deux instances de la personnalité, c’est-à-dire que l’humain sera satisfaire ses pulsions, mais pourra rester dans la raison lorsque cela le demande. Dans les prochains paragraphes, nous traiterons des différentes instances de la personnalité et les luttes intérieures à travers les deux livres : le pigeon et la petite qui aimait trop les allumettes; et le film : le cygne noir.
Le thème des deux frères et celui de la lutte intérieure sont bien représentés dans le Pigeon, livre écrit par Patrick Süskind. Dans ce court roman, on raconte l’histoire d’un homme dans la cinquantaine nommé Jonathan Noël qui vit seul, dans une petite chambre depuis plusieurs années et qui possède une routine bien établit. Pendant environ 20 ans, la vie de Jonathan n’a pas été marqué par le moindre évènement, et il n’aurait pas cru que quelque chose puisse lui arriver, sauf de mourir un jour. Un bon matin, il fit face à un évènement qui bouleversa son existence tout entier; un pigeon. Le thème du double est présent entre le personnage principal Jonathan et celui du pigeon. En effet, le pigeon symbolise le changement, un dérangement et l’inhabituel. Dans cet extrait, l’écrivain allemand démontre bien le ‘’surmoi’’ de Jonathan : << En l’appliquant ainsi sur la porte [l’oreille], il voyait à travers, ce qui se passait dans le couloir. Il savait le sens de chaque grincement, de chaque bruit de serrure, il savait interpréter chaque clapotis et chaque sifflement discret, voir le silence lui-même >>. (p.13-14) Tout au long de l’histoire, le personnage s’identifie clairement à sa chambre et croit même lui en manquer de respect lors d’un incident. Jonathan Noël à arrêter de vivre à l’âge de 5 ans. Lors de la 2e Guerre Mondiale en 1942, à Charenton, alors que Jonathan revenait de la pêcher à ligne, il sauta dans des flaques d’eau produites par un orage. Lorsqu’il rentra à la maison, sa mère n’y était plus et son père lui dit qu’elle était partie pour un très long voyage. Quelques jours plus tard, son père disparu à son tour. Dans sa tête de jeune enfant, Jonathan a toujours pensé que c’était de sa faute, car ses parents étaient fâchés qu’il ait sauté dans les flaques d’eau.
Dans un tout autre roman, celui de la petite fille qui aimait trop les allumettes écrit par Gaétan Soucy, le double et les instances de la personnalité son aussi bien représenté que dans le pigeon. On parle ici de deux jeunes adolescents qui se retrouvent seuls et perdus après le décès de leur père. Dans cet histoire, le grimoire de la petit fille est bien utiliser comme moyen sur qui sert à calmer l’angoisse induite par une sensation de manque qui consiste à remplir le vide avec des représentations (histoires, mots, images) ayant pour but de transposer cette souffrance. Le thème de la féminité est très
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