Le Voyage De Lapérouse Dans La Mer Du Japon
Mémoire : Le Voyage De Lapérouse Dans La Mer Du Japon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laurena • 26 Février 2014 • 1 165 Mots (5 Pages) • 973 Vues
Lise ANDRIES, « Le voyage de Lapérouse dans la mer du Japon », Dix-huitième siècle, 2011, n°43, pages 557 – 576
Lise ANDRIES, de nationalité Française, est directrice de recherche au CNRS (Université de Paris IV-Sorbonne) et membre du Centre d’Etude de la Langue et de la Littérature (CELLF). Elle est spécialiste de la littérature populaire en France du XVIIe au XIXe siècles. Elle a publié : La Bibliothèque bleue au XVIIIe siècle, Oxford, Voltaire Foundation en 1989 et co-publié avec Geneviève Bollème La Bibliothèque bleue : littérature de colportage, Paris, coll. Bouquins, Laffont, 2003 et Le Partage des savoirs : XVIIIe-XIXe siècles, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 2003.
Il y eu 5 grandes expéditions maritimes européennes autour du monde au XVIIIème siècle dont une de Louis-Antoine de Bougainville de 1766 à 1769, trois de James Cook de 1768 à 1779 et la dernière de Jean-François Lapérouse de 1785 à 1788. Jean-François de Lapérouse, né à Albi en 1741 était un homme cultivé, aimé et respecté de ses hommes, et vouait une grande admiration au capitaine Cook. Le travail de Lise Andries était alors de montrer l'itinéraire de Lapérouse mais également de prouver que ce voyage était en symbiose avec l'esprit du temps du XVIIIème siècle. En effet, il y avait une lutte acharnée entre la France et l'Angleterre pour la conquête de nouveaux territoires avec des enjeux économiques, militaires et scientifiques. Ce voyage, de longue durée et ambitieux, fut alors organisé secrètement par le roi Louis 16. Le récit de Lapérouse, « Voyage autour du monde », fut publié en 1797 incluant les mémoires du roi lui servant de guide, ainsi qu'un Atlas dont ils ont été les sources de Lise Andries. Malgré le naufrage de 1788 à Vanikoro, Lapérouse avait pu envoyer des mémoires, cartes et dessins au roi en septembre 1787 et en janvier 1788.
Les buts de l'expédition
Depuis le traité de Versailles, la France était en paix avec l'Angleterre et grâce à la mise au point des horloges maritimes, les conditions de voyage était favorables.
Le premier but fut commercial, politique et colonial. Suite à la compagnie Française qui avait été dissoute, une autre fut créée en 1784 afin de trouver de nouveaux territoires à conquérir. Là était alors le travail de Lapérouse d'examiner où étaient implantés les rivaux de la France. Au niveau commercial, on s'intéresse à l'ouest du Canada pour le trafic des fourrures et aux îles Japonaises afin de faire des échanges commerciaux. Mais celles-ci sont peu connues par les européens et Lapérouse contient peu d'informations, datant du 17ème siècle, par des cartes et recueils de la compagnie Hollandaise. Ce voyage a également un but scientifique, deux rapports sont remis à Lapérouse avant son départ où ils lui incite d'observer et de décrire les sociétés ainsi que d'établir un catalogue des connaissances dans tous les domaines. L’Académie des sciences insiste sur l'observation du phénomène des marées et la Société royale de médecine lui demande d'étudier la vie de la population (conditions d'accouchement, couleur de peau, alimentation, maladies …).
Itinéraire du voyage
Pour ce voyage, deux bateaux partirent pour l'expédition avec 110 hommes sur chacun d'eux. « La Boussole » commandée par Lapérouse lui-même et « l'Astrolabe » commandée par l'un de ses bons compagnons, Fleuriot de Langle. Les navires partent de Brest le 1er Août 1785, ils traversent l'Océan Atlantique et remontent la côte ouest de l'Amérique jusqu'en Alaska. Ils suivent
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