La vie des femmes à Rome
Dissertation : La vie des femmes à Rome. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Élodie Bo • 10 Septembre 2020 • Dissertation • 1 566 Mots (7 Pages) • 543 Vues
Le rôle de la femme traditionnelle est très ancré dans les moeurs des Romains. N’ayant pas besoin d’enseignement car leur seul devoir des citoyennes romaines est de constituer une famille, l’éducation de la femme n’est généralement pas aussi poussée que chez les garçons.En effet, l’éducation chez les romaines était, en soit, un signe d’influence, surtout que celle-ci est dispendieuse. C’est pourquoi celles qui ont la chance d’être éduquées sont généralement issues de l’aristocratie. Sous l’Empire, leur éducation est principalement centrée sur le domaine familiale et leur rôle. On enseigne aux jeunes filles, dès l'âge de sept ans, le filage et le tissage de laine, l’une des traditions primordiales. Auguste, général de la Rome antique de 49 à 44 avant J-C, a accordé la même importance aux traditions que l’instruction de sa fille, Julie. Auguste insistait afin que ses descendantes sachent filer et tisser, ce qui devint quasiment une norme d’apprendre ces tâches propre au rôle traditionnel de la femme romaine, chez la noblesse. La plupart des jeunes filles de haut rang à Rome apprennent par un instructeur privé choisi par la mère. Cette éducation mène à la propagation incessante du grec.
Sous la république, avec l’instauration de bibliothèques et d’établissements scolaire, le cheminement de l'éducation d’une romaine de l’aristocratie évolua au fil du temps. Premièrement, les filles commencent leur éducation à l’école primaire, dès l'âge de 7 ans et prend fin vers l’âge de douze ans, à l’aide des lettres de l’alphabet, elles apprennent à identifier chacune des lettres. Puis, certaines d’entre elles vont à ce qu’on appelle la schola, l’école de la rhétorique. Lors de cette période, elles apprenaient la grammaire, la mythologie la lecture et l’analyse, à l’aide de texte. Par la suite, dû à la pudeur qui se développe,les classes deviennent uni genrés vers l'âge de l’adolescence. Le tissage de laine est occupe encore une place importante tout au long de leur éducation. Ce n’est qu’un petit nombre de femmes qui réussissent à achever leur éducation. En effet, étant mariés très jeune, les jeunes filles avaient donc, très peu de temps pour compléter leur éducation. Les conservateurs voyaient d’un mauvais oeil cette scolarisation, car cela menait les femmes à leur indépendance.
Une fois mariées, elles peuvent généralement continuer à s’éduquer cependant de façon limitée. Un de leurs moyens est d’assister à certains divertissements ou évènements culturels comme le théâtre, les récitations publiques, les concerts, etc. Sans compter que parmi les femmes mariées, certaines ont des instructeurs incompétents. En effet, quelques-uns sont désorganisés plutôt que méthodiques. Ces derniers enseignent donc des notions plus ou moins vraies ce qui mène à une mauvaise application des notions dans la vie quotidienne. Par contre, malgré qu’elles soient peu, certaines peuvent utiliser leurs connaissances acquises dans leur vie professionnelle. D’autres, ayant un statut respectable, peuvent utiliser leurs connaissances en lecture en exécutant quelques métiers comme secrétaire, comptable, sage-femme, médecin, etc.
Sous l’empire, comme l'archétype du rôle traditionnel de la mère romaine stagne, les connaissances de l’homme sont généralement supérieures à celle de leur femme. Les maris désirent habituellement une femme assez cultivée sans trop, pour éviter de se sentir émasculer. L’homme est le pater familias, ce qui implique qu’il est le chef de famille et qu’il a tous les droits, c’est pourquoi il ne désire pas se sentir inférieur par rapport à son épouse. Le portrait de Paquius Proculus et sa femme représente l'idéal de la connaissance car tous deux tiennent les objets symbolisant le savoir. Cette oeuvre témoigne l’importante de la place de l’homme dans la perpétuation du savoir chez leur épouse. Les philosophes, dont Musonius Rufus, sont favorables à l'idée d’éduquer les femmes, car ils sont convaincus que cela aurait un impact positif au niveau social. Ces derniers les défendent car ils croient que l’éducation leur permettraient de pouvoir réfléchir par soi-même ce qui résulterait chez elles, d'être moins enclines à céder à leurs passions. Donc, l’éducation influencerait les femmes à adopter un comportement plus «acceptable» en apprenant entre autres à limiter ses désirs. Afin d’atteindre l’archétype de la mère romaine, l'éducation permettait, entre autres, à apprendre certaine qualités comme la modestie et la pieuté.
En plus d’avoir comme seul rôle mère de la famille, très peu de métiers qui leur sont accessibles, demandent l'intellectuel des femmes. Certaines gagnent leur vie en tant que femme galante, car aucune éducation est requise pour exercer ce métier. Elles sont très mal perçues par la société, dont les juristes. En effet, ces derniers, n’ont aucune considération et portent plusieurs préjugés envers elles. Selon eux, elles exercent leur métier dans les endroits miteux et les lupanars. Les clients ne se privent pas pour se plaindre envers elles à cause des maladies contagieuses transmises sexuellement qui sont méconnues. La plupart de la population romaine prend pour acquis que les servantes sont aussi des prostituées. Une place réputée pour ses prostituées est Subure, il y a une gamme de prostituées à divers prix, parmi celles-ci, quelques-unes vivent dans le luxe comme Tibulle en témoigne. Ce dernier mentionne que certaines prostituées possèdent un rang élevé pour une courte période de temps et font généralement
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