La mémoire De La Guerre D'algérie
Mémoire : La mémoire De La Guerre D'algérie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lutudia • 4 Février 2015 • Mémoire • 724 Mots (3 Pages) • 766 Vues
Cependant, la mémoire de la guerre fait débat et est conflictuelle. En effet, le Général De Gaulle mène une politique d’autodétermination le seize septembre 1959. Il annonce à la télévision qu’il souhaite consulter les algériens au sujet du destin qu’ils vont adopter pour leur territoire. Par la suite, le référendum de janvier 1961 montre qu’un l arge majorité de Français et d’Algériens (75%) sont également favorables à la fin de cette guerre. Par la suite, Le 7 mars 1962 s’ouvrent les accords d’Evian. Ces accords proposent d’abord un cessez le feu dans le but d’arrêter le combat, puis ils vont mettre en place un référendum pour l’indépendance de l’Algérie. La France demande le droit de continuer à exploiter le Sahara au moins pendant six ans et en contrepartie, le FLN demande à la France de poursuivre le plan Constantine, soit un plan pour aider économiquement l’Algérie. Ils vont tomber d’accords puisque les accords d’Evian sont signés le 18 mars 1962 ce qui marque la fin de cette guerre. Le premier juillet 1962, un référendum est proposé à nouveau : « Voulez-vous que l’Algérie devienne un Etat indépendant, coopérant avec la France ? ». Suite à ce référendum, 99% des algériens ont dit oui. L’indépendance est alors déclarée le 5 juillet 1962 même si cela ne veut pas dire que tout est réglé. Il y a encore de la violence en Algérie, car il n’y a pas de pouvoir qui a été proposé pour la transition. Cependant il y eut de nombreuses conséquences suite à cette indépendance. Cette première conséquence est l’exode des pieds noirs. En effet ils vont quitter très vite et très massivement l’Algérie pour venir s’installer sur le territoire français. Mais cela constitue un véritable traumatisme pour les pieds noirs car pour eux la France est un pays étranger. De plus ils ont mal été accueilli en France c’est pourquoi les pieds noirs se sentent abandonnés. Ensuite la deuxième conséquence est l’exode des harkis. Les harkis, ce sont les algériens qui ont combattus aux cotés des français. Ils sont 150000 à immigrer en France. Ils quittent l’Algérie pour question de sécurité car beaucoup sont massacrés pour avoir combattus aux cotés des français. Mais lorsqu’ils sont arrivés en France, ils n’ont pas non plus eu la reconnaissance qu’ils espéraient, en effet ils n’ont pas la nationalité française. La France a laissé à l’écart cette population. Par conséquent les harkis se sentent abandonnés par l’Algérie mais aussi par la France. D’ailleurs la plupart de ces harkis se sont installés sur la côte méditerranéenne. Ils vivent dans des baraquements à l’écart de la population française dans lesquels leurs conditions de vie sont très limitées. De plus leurs enfants ne sont considérés ni français, ni algériens, ils sont perdus dans la société, on assiste donc à des générations perdues. L’appellation de ce conflit fait débat. Il a fallu attendre 1999 pour que Jacques Chirac ne parle enfin de guerre d’Algérie. Car avant soit tout au long de la guerre, les français refusaient de prononcer le mot « guerre », et ils parlaient à la place « d’évènements » ou bien « d’opérations de maintien de l’ordre ». Employer ce mot, signifiait que la France était elle aussi en guerre civil étant donné que l’Algérie c’est la France.
Le bilan humain de la guerre fait également débat
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