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La Rome Impériale Et L’œuvre d’Auguste

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Par   •  23 Septembre 2022  •  Fiche  •  509 Mots (3 Pages)  •  272 Vues

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La Rome Impériale Et L’œuvre d’Auguste.

De membre du triumvirat qu’il forma avec Lépide et Antoine à sa victoire définitive sur ce dernier lors de la bataille d’Actium de -31, Octave, devenu Auguste, s’employa à être le premier citoyen, le princeps.

Le maintien apparent de la tradition

Si Auguste accepta du Sénat, en -27, le titre de princeps, c’est immédiatement après avoir rendu le pouvoir au Sénat et au peuple, et annoncé que la République était restaurée. Et c’est en qualité de consul qu’il gouverna au départ, s’inscrivant ainsi dans le droit fil des institutions républicaines, malmenées pendant plus d’un demi-siècle. Ce faisant, le régime qu’il établit dura quelque trois siècles.

Auguste traita effectivement le Sénat avec égard. Les gouverneurs des provinces furent choisis dans ses rangs, des sénateurs eurent le commandement de légions et occupèrent d’importants postes civils (curateurs prétoriens des routes, préfets du Trésor, curateurs consulaires). Le Sénat devint un vivier pour le recrutement d’administrateurs et perdit son rôle d’assemblée délibérative. Les élections furent maintenues, même si le princeps nommait, pour la plus grande part, aux hauts emplois publics.

Une personnalisation du pouvoir prononcée

Malgré ces apparences, le principat reposait sur l’élévation d’un homme au-dessus des autres magistrats. Outre le titre de princeps, qui revêtit tout son règne, il reçut le titre d’Auguste, se fit attribuer le proconsulat, puis le tribunat à vie. Bien sûr, il détenait les insignes des consuls et les pouvoirs y afférents.

De surcroit, il se réserva pour dix ans, à compter de -27, le gouvernement de l’Espagne, de la Gaule, de la Syrie et de la Cilicie, provinces où il nomma des légats et qui devinrent ainsi des provinces « impériales », à côté des provinces « sénatoriales ».

Dans cet ordre d’idées, Auguste organisa également la promotion des chevaliers, longtemps exclus de la vie publique sous la République. Certains furent procurateurs, d’autres se virent confier l’administration de provinces impériales ou furent nommés gouverneurs de petites circonscriptions, comme les Alpes. Certaines charges à eux dévolues étaient importantes, telles la préfecture du prétoire, qui incluait les commandement de la garde impériale et la préfecture de l’annone, qui assurait le ravitaillement de Rome en blé.

Auguste organisa aussi la maison impériale et les personnes nommées à certaines fonctions administratives en son sein : ainsi le secrétaire des comptes et des finances, ainsi que les secrétaires de la correspondance. C’est un véritable gouvernement reposant sur une administration centrale structurée et dévouée qui se mit en place. Fréquemment, les titulaires de ces postes étaient recrutés dans les basses classes de la population, voire parmi les affranchis.

Le princeps se préoccupa, enfin, de l’administration municipale à Rome : deux nouveaux aqueducs furent édifiés, la hauteur des immeubles fut limitée, une brigade de 7000 vigiles avec à sa tête un préfet de rang équestre fut créée pour lutter contre les incendies, Rome fut divisée en 14 régions et 265 districts élisant leurs magistrats locaux. Le préfet de la ville, souvent ancien consul, dirigeait une police assurée par trois cohortes urbaines et des curateurs des rives étaient chargés de lutter contre les crues du Tibre

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