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La Famille Romaine

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Par   •  3 Mars 2014  •  3 805 Mots (16 Pages)  •  1 690 Vues

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Dissertation : la famille romaine

Familia en romain. C’est Ulpien qui a laissé la plus vieille définition de la famille. Le terme familia est employé pour les choses et les personnes, équivalent de l’oikos grec. Il y a donc une dimension économique de la famille romaine, qui désigne de manière plus générale toute parenté. Dans une seconde conception le terme signifie plus generalement plusieurs personnes soumises par la nature ou le droit à la puissance d’une seule personne, c’est le chef de famille : le pater familia. Durant l’Antiquité, l’homme détient une forte prépondérance au sein de la famille, c’est un principe qui entraine la puissance paternelle et dans un meme temps la puissance maritale. A l’origine de cette organisation se trouve la croyance à Rome que les enfants n’auraient que le sang de leur père, de plus le père serait le plus apte physiquement à etre un chef.

On trouve aussi le terme de domus : à la fois la maison, et la famille qui vit dans cet endroit. A partir du moment où l’on vit dans cette domus, on vit sous la puissance de son chef. C’est autour de l’autorité absolue du chef de famille que se fait l’unité. C’est le seul à avoir la capacité juridique au sein de la famille : il est « sui iuris ». Autour de lui tous les autres membres sont ses sujets : ils sont « alieni iuris » ; soumis au droit d’autrui (femme, enfants, enfants d’enfants…) Le domus qui n’a qu’un patrimoine appartient au père. Ce ne sera qu’à la mort du père que le patrimoine sera transmis aux héritiers. Le fils devient à ce moment-là juridiquement capable, la veuve également, ainsi que les filles si elles ne sont pas encore mariées. Progressivement on finit par définir la parenté des deux côtés

La famille va etre la cellule de base de la cité comme chez les grecs.

Cicéron (homme d’état romain du Ier s av JC), a été bercé par la pensée grecque : il va écrire que les êtres humains ont le besoin de procréer, la famille est donc la pépinière de la cité. Comme Aristote, il pense qu’il y a eu un regroupement de famille qui va finir par constituer une cité dont le but sera de sauvegarder l’Etat romain.

Appartient à la famille légitime ceux qui sont placés sous la puissance commune d’un chef de famille, ce au détriment du lien du sang.

En effet, l’adoption est extremement facile est courante.

Quel est l'évolution du père et du mari au cours de la république et de l'empire? Ou Pourquoi peut-on dire que Rome est une cité patriarcale?

I) La patria potestas sur son épouse

Il existe 2 types de mariage dans la Rome antique

A) pendant la royauté et le début de la république: sous le régime du mariage cum manu

Le mariage romain s'appelle le matrimonium, contrat Avant le mariage se déroulent les fiançailles ( sponsalia): préparation au mariage. Lors de ses fiançailles, les époux vont s'échanger des alliances qui se portent tjrs au 4ème doigt de la main. (Légende). Les pères des futurs époux donnent leur consentement.

Lors des fiançailles, les deux familles s'échangent également des cadeaux. Si les fiançailles sont rompus et qu'elles ne débouchent pas sur le mariage, dans ce cas-là celui à qui mis fin aux fiançailles est passible de sanctions. Pour rompre les fiançailles, 3 motifs légitimes existent:

a) différence de religion entre l'homme et la femme (un époux polythéiste et l'autre chrétien)

b) impuissance de l'homme, et stérilité de la femme

c)l'obscénité, condamnation

Le mariage est un contrat consensuel et repose sur le consentement des époux. Il faut etre libre donc citoyen, âge requis (14 ans pour les garçons, 12 pour les filles), on ne peut pas se marier avec un membre de sa famille (4ème degré).

Il y avait trois formes possibles de mariage : Le mariage per usum ou de fait, qui légitime une cohabitation d'une année.

La confarreatio, cérémonie la plus ancienne, à caractère religieux et qui rendait le mariage indissoluble. Après la prise des auspices, les deux nouveaux époux offraient à Jupiter un gâteau de froment ou farreum qu'ils se partageaient ensuite devant l'autel domestique. A la fin de la République ce mariage n'est plus en usage que dans les familles de flamines (prêtres).

La coemptio consistait en un achat symbolique de la jeune fille par le fiancé. Le père accomplissait l'acte rituel de vente en prononçant la phrase "par l'airain (pièce de monnaie) et la balance, je transfère la propriété".

- le plus ancien, royauté III ème av JC= cum manu qui signifie littéralement « la main », ou puissance que le mari acquiert sur son épouse. Le mariage cum manu a la particularité de soustraire définitivement l’épouse à l’autorité paternelle pour la soumettre à celle de son mari. Ainsi, elle perd tout lien avec sa famille d’origine, elle devient la fille de son mari et la sœur de ses enfants (au sens juridique). Elles n’ont pas de droits civils et politiques, elles sont considérées comme des mineurs perpétuels. = pas le droit d’avoir un patrimoine, pas le droit de vote, pas le droit de faire un testament, pas le droit de saisir un tribunal (ester en justice) elles n’ont pas d’autorité parentale (elles les élèvent jusqu'à 7ans).

Elles n’ont pas le droit de porter les 3 noms que porte tout homme à Athènes, elles n’en portent qu’un seul. Elles ne sont pas libres, toujours sous l’autorité de leur père ou de leur mari.

La femme est recluse dans l’espace privé de la cité : maison (oikos) La femme doit respect et obéissance à son mari, et le mari lui doit protection.

Le mari dispose du patrimoine de sa femme, il peut lui imposer des châtiments corporel s'il estime qu'elle n'est pas obéissante.SI elle le trompe au domicile conjugal il peut la tuer et tuer l'amant avec. Si c'est une empoisonneuse

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