La Conference De Bandung

Soleman

Fatima

Tle S1

Histoire

Montrer que la conférence de Bandung est une étape décisive de la lutte pour la décolonisation et l’affirmation du tiers-monde.

Au lendemain, de la Seconde Guerre Mondiale, les métropoles étant affaiblies économiquement , les pays colonisés profitent de l’occasion et deviennent nombreux à revendiquer leur indépendance. Ainsi au mileu des années 1950, un grand nombre d’entre eux, notamment en Asie et en Afrique sont parvenus à obtenir gain de cause. Dans un tel contexte, où s’ajoutent les tensions de la guerre froide, les nations émergentes se penchent sur leur développement économique et sur leur intégrité territoriale. Ainsi l’idée d’une grande conférence politique rassemblant les pays décolonisés d’Afrique et d’Asie émerge les esprits. D’où la conférence de Bandung, en Avril 55 en Indonésie rassemblant 29 pays, à portée hautement symbolique car elle marque une étape importante dans la lutte contre la décolonisation et l’arrivée du tiers-monde sur la scène internationale.

La conférence de Bandung milite tout d’abord pour la décolonisation. Ainsi elle condamne le colonialisme sous toutes ses formes. Tout d’abord sont donc prônés les droits fondamentaux de l’Homme énoncés par l’ONU dont principalement le respect de la souveraineté de tout Etat, l’égalité des nations et la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. Parmi les pays présents la majorité ont retrouvé leur indépendance, le plus souvent grâce à l’impulsion de leaders politiques. On compte parmi ces leaders, Gandhi, Sukarno qui ont été à la tête de mouvement nationalistes revendiquant respectivement l’indépendance de l’Inde et de l’Indonésie. Leur présence à cette conférence est donc motrice dans le processus de décolonisation des peuples encore dominés, en particulier ceux de l’Afrique. Ainsi la France est particulièrement visée lors de cette conférence car elle refuse de renoncer à ses colonies d’Afrique du Nord : l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Les principes énoncés lors de cette conférence sont donc claires : il n’est plus question qu’un Etat soit exploité ou dominé par un autre. Chaque Etat doit être indépendant.

La conférence de Bandung constitue aussi une étape essentielle dans l’apparition d’un autre monde, le tiers monde, qui entend affirmer sa volonté à être reconnu comme partenaire à part entière. Tout d’abord, elle s’affirme sur la scène internationale en recherchant une certaine unité. Le tiers-monde prend conscience de sa force avec une population de un milliard quatre cent millions d’hommes et la nécessité de faire bloc et de coopérer devient importante car ces pays doivent faire face à des problèmes de développement politique, économique et culturel. Une coopération procurerait donc un soutien qui permettrait une indépendance totale de l’Europe. Ensuite l’absence des deux Grands, l’URSS et les Etats Unis qui n’ont pas du tout été invité à la conférence montre que en contexte de guerre froide, les pays du tiers-monde ne souhaitent se ranger

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