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La Chine Emprunte Elle Les mêmes Chemins De La Puissances Que Les USA

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Par   •  25 Février 2015  •  3 146 Mots (13 Pages)  •  1 066 Vues

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Composition : La Chine emprunte-t-elle les mêmes chemins de la puissance que les USA ?

Une puissance, c’est un Etat qui dans le monde, se distingue non seulement par son poids territorial, démographique et économique mais aussi par les moyens dont il dispose pour s’assurer d’une influence durable sur toute la planète en termes économiques, culturels et diplomatiques. Celle-ci suppose une capacité à innover en permanence, à dominer les marchés en s’appuyant sur des firmes implantées mondialement et sur des instruments monétaires universellement acceptés, à diffuser ses propres valeurs, à disposer de moyens militaires et financiers pour imposer son arbitrage dans les conflits régionaux. De ces divers attributs découlent son poids, son rang et le rôle qu’exercent, en tant que centres mondiaux d’impulsion, ses métropoles et ses grandes régions productrices de biens matériels et immatériels. Les Etats-Unis et la Chine apparaissent dès lors comme deux puissances au rôle mondial majeur mais différent, qui illustre les nouveaux rapports de force internationaux. Il est pertinent de comparer la puissance mondiale que sont les Etats-Unis avec une puissance comme la Chine qui s’affirme et évolue très nettement avec son dynamisme et l’effet de masse qu’elle véhicule depuis qu’elle s’est ouverte sur le monde il y a 25ans.

Problématique : La Chine emprunte-t-elle les mêmes chemins de la puissance que les USA ?

Nous analyserons de manière chronologique les chemins suivit par les deux Etats. Ainsi, dans une première partie, nous verrons les chemins emprunté durant la première Guerre Mondiale jusqu’à la seconde. Puis, de la seconde guerre Mondiale au lendemain de la Guerre Froide et de la chute de Mao Zedong. Et enfin, l’état actuel des deux états.

Les Etats-Unis sorte plus fort de la guerre et bâtissent leur puissance tandis que La Chine, divisé par le colonialisme et conflits territoriaux n’est pas en mesure d’envisager le développement de son pays.

En 1918, au sorti de la Guerre, les Etats-Unis sont les grands bénéficiaires du conflit. Créanciers de l’Europe, ils produisent 25% de la richesse mondiale et New York devient la première place financière de la planète. De nouveaux modes de production (taylorisme, fordisme) permettent des gains de productivité. Ils se diffusent en Europe occidentale et soutiennent la croissance. La prospérité des années 20 fait entrer les USA dans l’ère de consommation de masse. Malgré une ascension fulgurante, Les Etats-Unis hésite à s’imposer dans la gouvernance mondiale. Les négociations de paix en 1918 sont orientées par les 14 points du président Wilson : fin de la diplomatie secrète, droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, création d’une Société des Nations. Ainsi, L’Amérique de Wilson se considère comme le meilleur modèle démocratique du monde. Cependant, en s’opposant à la ratification du traité de Versailles, le Sénat Américain votre contre l’adhésion du pays à la SDN. Les Etats-Unis reviennent donc à leur isolationnisme traditionnel. Cela ne les empêche toutefois pas d’intervenir pour régler le problème des réparations allemandes.

Parallèlement, La Chine est en 1918 un pays considéré comme semi-colonial par les puissances occidentales. En vertu des traités inégaux signés au XIXe siècle, celles-ci possèdent des concessions territoriales et des intérêts économiques. Le régime Impérial, renversé par une révolution, fait place à une république en 1912 puis à une dictature militaire, de 1913 à 1916. En 1919, deux gouvernements prétendent représenter la Chine, celui du Nord, à Pékin, et celui du Sud, à Canton. Mais la majorité du territoire est entre les mains de gouverneurs militaires indépendants, les seigneurs de la guerre. Dans le Nord et l’Est de la Chine, une bourgeoisie financière, industrielle et commerçante voit le jour et une nouvelle élite intellectuelle aspire à une transformation du pays. Ce renouveau intellectuel s’appuie sur un sentiment national profond qui s’exprime lors du mouvement du 4 mai 1919, à l’annonce des clauses du traité de Versailles qui accordent au Japon la province chinoise du Shandong, auparavant contrôlée par L’Allemagne. La manifestion de 3000 étudiants à Pékin est suivie d’une agitation nationaliste dans toute la chine. A la fin des années 1920, les seigneurs de la guerre sont vaincus mais une guerre civile éclate entre les nationalistes de Tchang Kaï-chek, dirigeant du Guomindang, et les communistes de Mao Zedong. Les nationalistes s’imposent en réprimant des révoltes ouvrières à Shangai en 1927. Les communistes, menacés, se réfugient dans le Shaanxi après une longue marche entre 1934-1935.

Occupant la Mandchourie à partir de 1931, les Japonais attaquent la Chine et mettent à sac sa capitale, Nankin, en 1937. Pendant la seconde guerre mondiale, la violence de l’occupation japonaise fait environs 20 millions de morts. Nationalistes et communistes s’allient pour repousser l’envahisseur avec l’aide des alliées. Mais cette alliance prend fin après le conflit. Les communistes de Mao l’emportent le 1er octobre 1949 et fondent la République populaire de Chine. Les nationalistes se réfugient sur l’île de Formose ( Taïwan), seule la Chine est reconnue au conseil de sécurité de L’ONU : les foules chinoises ne constituent pas alors un élément de puissance

Dans les années 1930, Les Etats-Unis sont frappé par la crise. La saturation des marchés et la spéculation boursière débouchent en octobre 1929 sur un brutal retournement : le krach boursier. L’économie plonge en récession. Les Etats- Unis rapatrient les capitaux prêtés aux pays européens et diminuent leurs importations. En votant des lois de neutralité en 1935, les USA manifestent leur volonté de se tenir à l’écart des convulsions qui agitent l’Europe (montée du nazisme). Ainsi, entre 1933 et 1938, le président Roosevelt propose une réponse Inédite à la crise en intervenant directement dans l’économie. Grands travaux, aides sociales pour lutter contre le chômage et maintenir le pouvoir d’achat : c’est le New Deal. C’est la naissance de l’état providence.

L’attaque de Pearl Harbour par les Japonais, le 7 décembre 1941 provoque l’entrée en guerre des Etats-Unis. Le pays devient alors l’arsenal des démocraties : le Victory program permet de construire les liberty ships et assure le succèes des débarquements en Normandie et en Provence en 1944. A partir d’Aout 1941 (charte de l’Atlantique), Roosevelt se réunit régulièrement avec ses alliés britanniques et soviétiques pour définir les principes de la paix future. Cela débouche sur la création de l’ONU à la conférence

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