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LE SIRVENTES AU SERVICE DE LA GUERRE

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Par   •  25 Mars 2013  •  489 Mots (2 Pages)  •  1 100 Vues

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II. LE SIRVENTES AU SERVICE DE LA GUERRE.

A. La guerre : concept normal au XIIIeme siècle.

La guerre est omniprésente au Moyen-Age. Politiquement, elle commande toute l’action des dirigeants et le développement de l’Etat lui est étroitement lié.

Elle joua un rôle direct dans les destructions et dans les ruines matérielles.

Son but majeur était d’agrandir et de défendre des territoires.

Au moyen-âge, la guerre est une régulation sociale et entre les pays. De plus, dans le système féodal, la guerre est nécessaire et fondamental pour régler les liens entre différents seigneurs.

Le droit féodal est d’abord celui de l’homme libre, et chaque particulier est autorisé à se faire justice par les armes s’il estime que le recours à l’autorité judiciaire (Église, souverain) reste pour lui sans effet. Ainsi les guerres au Moyen-Âge sont d’abord des conflits privés, des querelles familiales, des règlements de comptes dont les motifs sont multiples, mais au premier rang desquels arrive la possession de terres, principale source de richesse.

Ce recours à la guerre privée est d’autant plus systématique que la puissance publique, c’est-à-dire que l’État, n’existe quasiment pas ou est en voie de reconstitution sur le modèle romain. La coutume a codifié la guerre privée.

Vengeance légale, elle demeure généralement réservée à la noblesse et à ceux qui la servent.

Le droit de guerre comporte des règles à respecter : défi préalable, respect des trêves, procédures de pacification.

On remarque dans ces sirventes que les chevaliers font passer la guerre avant tout. (« Barrons, mettez en gage châteaux et villes et cités plutôt que de rester en paix »)

On peut également constater dans les sirventes de Bertran de Born et de Boniface de Castellane que la guerre est mise en avant.

B. L’apologie de la guerre.

Nous pouvons constater que Bertran de Born incite à faire la guerre, il le montre par un vocabulaire qui fait l’apologie des valeurs de la guerre.

On remarque que le sirventes à la « mode » de Bertran de Born s’oppose à l’Etat, il est monopolisateur de la violence. Dans celui-ci, il nous parle de la lutte de la guerre et de la forme qu’elle prend.

On peut également supposer qu’il y a du mépris vis-à-vis des fantassins car on remarque qu’il n’en parle pas dans son sirventes.

Boniface de Castellane s’inspire également du thème de la guerre pour son sirventes qui nous ai présenté ; on distingue bien ses sirventes avec des paragraphes numérotés. On remarque son engouement pour la guerre dès les premiers vers du sirventes.

(« La guerre, le trouble et la mêlée me plaisent… »).

Aurell nous rappelle dans son ouvrage « La vielle et l’épée

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