Insécurité et problèmes sanitaires au Brésil
Cours : Insécurité et problèmes sanitaires au Brésil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gogo44680 • 15 Mars 2015 • Cours • 298 Mots (2 Pages) • 570 Vues
Dans toutes les grandes villes du pays, des milliers de Brésiliens avaient manifesté en juin 2013 pour réclamer une baisse des tarifs des transports publics. A Curitiba, le prix d'un ticket de bus est passé de 2,85 à 2,70 reais (0,90 à 0,82 euro). Mais il reste parmi les plus élevés du pays et est jugé abusif et dissuasif pour les plus pauvres, notamment par le mouvement « Passe Livre » (Ticket Gratuit). Les tubes, ces arrêts de bus jadis vantés pour leur respect de l’environnement, sont critiqués pour leur étroitesse et pour l'absence de climatisation en période caniculaire. Les interminables files d'attente aux heures de pointe, le prix du ticket et la saturation du réseau poussent les habitants à opter pour la voiture, encombrant encore davantage un centre-ville qui étouffe sous la pollution. Résultat : Curitiba est l’une ville brésilienne qui compte le plus grand nombre de voiture par habitant, soit 1,3 en moyenne. Et la tendance n’est pas à la baisse.
Insécurité et problèmes sanitaires
Parmi les autres infrastructures défaillantes figure le système de canalisations et d'assainissement. Parce qu'il est insuffisant et mal entretenu, de véritables égouts à ciel ouvert se forment dans certains quartiers du sud de la ville, les plus défavorisés. Chaque jour, des tonnes de déchets échouent dans les eaux du Rio Belém. La rivière, qui traverse la favela de la Vila Torres, diffuse une odeur pestilentielle dont se plaignent les habitants. Cette pollution pose de graves problèmes de santé publique, à tel point que la tuberculose a refait son apparition dans la région. L’Aterro do Caximba, la grande décharge de la ville située dans l’un des quartiers les plus pauvres, est arrivée elle aussi à saturation. « Il n’y a plus de place pour stocker les déchets à Curitiba », soupire M. De Oliveira.
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