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Commentaire D'éloge D'une Matrone (plan détaillé)

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Par   •  3 Décembre 2012  •  1 439 Mots (6 Pages)  •  1 712 Vues

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Commentaire de texte :

Introduction :

Le document étudié n'a pas à proprement parler de titre mais il a été renommé Éloge funèbre d'une matrone Romaine par le traducteur, M. Durry. Cette éloge aurait été prononcée par son époux et gravée dans la pierre. En ce sens ce texte constitue un témoignage touchant qui permet de mieux connaître les mœurs romaines de la fin de la République romaine . En effet on peut y voir des précisions sur la vie des matrones. Cela constitue une éloge émouvante où le mari ne cesse d'évoquer les vertus de sa femme . Par ailleurs ce texte met en avant les principales qualités attendues des matrones romaines et cela permet appréhender une sorte d'idéal féminin .Et si dans la société actuelle, le terme de matrone a une connotation très négative et désigne essentiellement une femme laide, ronde et parfois vulgaire, en opposition, la société antique romaine, la matrone est la mère de famille, digne et respectable, qui se charge de l'entretien de la maison et de l'éducation des enfants. Elles sont dispensées de tout travail domestique ou agricole sauf du filage de la laine. La mère de famille dispose d'un certain pouvoir à l'intérieur de la maison, elle dirige les servantes et les esclaves. On l'appelle la «domina»et aussi la matrona, dirigeant l'éducation des enfants. Le père garde son droit de sentence .

Elle doit constituer un symbole de piété et la matrone doit se conformer à une sorte d'idéal féminin . Cela explique le respect que on leur témoigne : Les matrones romaines avaient leur fête, célébrées à Rome, aux calendes de Mars (Matronalia).

Aussi il apparaît qu'il est possible de se demander si ce texte constitue un témoignage des conditions de vie de la femme romaine  à la fin de la République.

En conséquence,le plan sera articulé en trois parties.

Dans un premier temps, la condition de la femme sera évoquée. Puis dans un second temps, il s'agira d'expliquer cette condition . Enfin,la dernière partie traitera des évolutions qui apparaissent à la fin de la République

Plan détaillé :

Partie I : La condition de la femme :

A) Un parcours tracé et une place mineure :

Un probable mariage arrangé entre les gentes

La femme était s jeune quand elle s'est marié puisque le mariage a duré longtemps Ligne 2 :  « 41 ans » . . C'est surement son père qui a arrangé ce mariage

De plus marié a quelqu'un de plus vieux : ligne 3 (« puisque étant l'ainé » ). Ce qui est courant dans la noblesse . L'âge légal est de 12 ans pour les filles, 14 ans pour les garçons. Mais ceux-ci se marient en général vers 30 ans.

Passe de la tutelle paternelle a celle de son mari . Elle doit même s’insérer dans sa gens ce qu'elle fait comme il est possible de lire ligne 7,8 « ton dévouement (piétas) à ta famille (…) quand tu as eu les mêmes égards pour ma mère )

Le pater familias ( père de famille ) fait figure d'autorité et attend de sa femme une attitude : ligne 5 « docile »

Elle n'a pas de place politique, c'est le mari qui vote pour la maison

B) Un portrait qui dresse les qualités de la matrone

Elle doit un dévouement total a sa famille : ligne 7 : « ta tendresse pour les tiens,ton dévouement a ta famille

Les qualités d'une matrone : énumération ligne (4 à 10 ) mais le texte entier est bâti sur les qualités de la matrone .

Partie II : Comment expliquer cette condition féminine

A) Le rôle de la matrone :

La matrone tient son rôle ligne 9 :  « tu as eu toutes les autres et innombrables vertus qu'ont toutes les matrones soucieuses de leurs renommées

Et bien qu'elle n'ait aucune place juridique, elle participe activement à la vie du foyer, administre la maison, commande les esclaves. Ligne 4 : « assuidité aux travaux de laines »

Participe aux rites religieux (lignes 6) : « piété (religio) »

B) Un idéal féminin :

La société romaine voit la femme surtout comme une «procréatrice » il y a un devoir de la citoyenne romaine qui est de donner aux moins trois enfants à l'Etat. Celui-ci récompense part une prime de apparue lors du règne de l'Empereur Auguste. Pas clairement

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